Phi 1.618 : maroquinerie
aux proportions parfaites

Quand une Directrice Éditoriale d’un grand groupe de presse se reconvertit dans la maroquinerie et choisit le nombre d’or 1.618 pour fil conducteur, c’est un champ de création infini qui s’ouvre à elle. Souvent représenté par le caractère Phi, il s’exprime dans sa collection à travers une ceinture qui se noue selon la typographie bouclée de la 21^e lettre de l’alphabet grec : φ. La finition sellier, le travail de tranche, la qualité du cuir de veau pleine fleur…l’esthétique est d’une divine sobriété (pas même un bouton de colle ou bijouterie ne vient alourdir le design). À l’image de sa créatrice, selon qui la notion du luxe n’a rien à voir avec l’ostentation, mais repose sur des valeurs d’éco-conception. Juliette Angeletti a fait le choix de fabriquer en France, confié sa production à un atelier parisien et Tourangeau, et ne se fournit qu’en cuirs issus de stocks dormants. L’exigence n’a pas de prix et les femmes avisées n’hésitent pas à s’offrir une ceinture à 280 euros d’une facture similaire aux plus grands selliers. En une année d’activité, Juliette Angeletti a développé trois formats de sacs, respectant tous la section dorée (hauteur / largeur = 1.618) omniprésente dans notre quotidien (NDLR – elle intervient dans la construction de la Cité Radieuse, le dessin de l’homme de Vitruve, ou à l’état originel sur les pétales des marguerites, la coquille du nautile…). Aussi ludiques que la ceinture que l’on peut ajuster à souhait, les sacs dotés de bandoulières amovibles sont conçus pour de multiples portés. Après un lancement réussi au salon Premiere Classe en février dernier, la marque a fait son entrée chez une poignée de revendeurs clés et renouvellera sa présence aux Tuileries le mois prochain si la crise sanitaire le permet.