Filière cuir : 7 dispositifs pour soutenir ses entreprises

ADC, Faire de Lance, Proto en main, Cuir Invest, IFCIC… Autant de dispositifs qui constituent l’écosystème d’accompagnement de nouvelles marques et entreprises de la Filière Française du Cuir. Présentation de ces structures innovantes d’aide au développement pour plus de durabilité économique.

ADC, l’incubateur des entreprises de la filière cuir 

Créé en 2012 à l’initiative du Conseil National du Cuir (CNC) et de la Fédération Française de la Chaussure (FFC), avec l’appui de CTC (Comité Professionnel de Développement Économique Cuir, Chaussure, Maroquinerie, Ganterie), ADC Au-Delà du Cuir est un dispositif transversal d’accompagnement des entrepreneurs émergents ou confirmés. L’incubateur valorise le savoir-faire et la créativité de sociétés qui déclinent leurs collections cuir, fabriquées en France et en Europe, en phase avec les engagements RSE de la filière. Sélectionnées par un jury d’experts, les marques lauréates de chaussures, maroquinerie, accessoires ou sociétés de services – une dizaine chaque année – sont soutenues entre un et trois ans à travers différents programmes destinés à booster leur activité : ateliers collectifs, webinaires thématiques, coachings individualisés. Outre ce suivi sur-mesure, les talents bénéficient d’un apport financier, variable selon les profils de 10 000 à 15 000 euros, les incitant notamment à produire sur le territoire national, et de la mise en relation avec Cuir Invest, le fonds d’investissement dédié à la filière cuir, et IFCIC, un fonds de garantie et de prêt pour les entreprises du secteur. Ces dernières années, ADC a ouvert son dispositif à tous les entrepreneurs membres des fédérations de la filière avec des séminaires dédiés à la création d’entreprises de chaussures et maroquinerie ainsi qu’à l’expertise numérique. « La crise sanitaire a accéléré l’évolution des business models. Les marques que nous soutenons doivent intensifier leur présence sur le web. La colonne vertébrale de nos accompagnements concerne aujourd’hui le marketing et ses déclinaisons en digital », souligne Sophie Viot Coster, sa Directrice Générale. La « French Touch » bénéficie par ailleurs de l’opportunité d’élargir son réseau et de la mise à disposition d’un showroom de 150 m2 en plein coeur de Paris, rue de Cléry, pour présenter ses collections et accueillir ses clients. Depuis son lancement, ADC, principalement financé par la taxe collectée par le CTC, a bénéficié d’un investissement de 5,6 millions d’euros, dont 1,2 million reversé sous forme de subventions à ses lauréats, et 3 millions consacrés à l’accompagnement individuel et collectif. Cet outil a permis de soutenir 79 TPE, dont 60 sont toujours en activité, et a participé à la création de 195 emplois directs et 89 emplois induits en France. Parmi le vivier de marques de chaussures et de maroquinerie passées dans le giron d’ADC, citons Caval, Pairs in Paris, M. Moustache, Angarde Paris, D’Estrëe, Archipel Paris, Le Feuillet, Louise Carmen ou plus récemment La Botte Gardiane et la jeune tannerie lyonnaise Ictyos. Autant de talents en mesure d’assurer le renouveau de la filière.

L’incubateur ADC Au-Delà du Cuir met à disposition de ses lauréats un showroom de 150 m2 en plein coeur de Paris pour présenter leurs collections et accueillir leurs clients - Photo © L. Casanova.

Faire De Lance, plateforme de mise en relation entre fabricants et créateurs

Parmi les freins rencontrés par bon nombre de marques et créateurs de chaussures ou maroquinerie figure la recherche d’un fabricant ou sous-traitant français en mesure de les accompagner dès leurs premiers pas. Afin de pallier ces écueils, la Filière Française du Cuir a initié une plateforme baptisée Faire De Lance (FDL), « chaînon manquant entre la demande et l’offre, entre les marques créatives et les ateliers des secteurs maroquinerie et chaussure », souligne Jean-Pierre Tolo, initiateur du concept lorsqu’il était Président de la Fédération Française de la Maroquinerie (FFM). Cette nouvelle entité a vu le jour grâce à un groupe de travail réunissant CTC, les fédérations françaises de la maroquinerie, de la chaussure et de la tannerie mégisserie, le Conseil National du Cuir et l’incubateur ADC. Son ambition ? Fédérer les différents acteurs de la filière en mesure de développer des prototypes, échantillons commerciaux et mini séries et accompagner les porteurs de projet dès la phase de conception à travers une offre de services : soutien technique, finalisation des cahiers des charges, conseil dans le choix d’un sous-traitant, assistance pour  recherche de composants ou matières, mise en relation… FDL s’adresse aux designers, créateurs en phase de lancement, aux marques désireuses de diversifier leurs collections ou encore aux marques établies souhaitant relocaliser tout ou partie de leur production sur notre territoire. Côté industriels, les fabricants, ateliers artisanaux ou prestataires spécialisés peuvent proposer leurs compétences et intégrer le réseau FDL. « Cette structure nationale collaborative valorise les outils industriels, le savoir-faire français et s’intègre dans l’écosystème existant. Elle doit permettre de développer l’activité de sous-traitance. CTC, en cas de besoin, apportera son expertise technique », précise Françoise Nicolas, Directrice Innovation et Expertise Industrielle chez CTC. Le collectif FDL mise sur l’accompagnement d’une vingtaine de projets par an. Ce projet ambitieux, en phase avec le plan de relance de l’économie française, s’inscrit dans une synergie de filière. Un budget de 160 000 euros a été acté pour sa première année de fonctionnement, financé à 70% par le CTC et 30% par le CNC, la FFC et la FFM. Ce nouveau maillon vise à mobiliser et redynamiser l’activité industrielle made in France et vient soutenir un entreprenariat créatif et engagé qui donnera naissance aux marques de demain. Avec pour effet levier de maintenir les emplois dans la filière par l’apport de nouveaux clients. Les débuts sont plutôt prometteurs.

Proto en main, réalisation de prototypes par les fabricants de Romans-sur-Isère

« L’écosystème de la chaussure romanaise est aujourd’hui majoritairement constitué de petites structures spécialisées sur des marchés de niche (sandale, sneaker, chaussure de danse, de ville, chausson d’escalade). L’ancienne capitale de la chaussure de luxe dispose d’une filière qui s’appuie sur un nouveau modèle économique caractérisé par une activité artisanale et la coopération inter-entreprises », annonce d’emblée Christophe Chevalier, président du Groupe Archer et membre du collectif Proto en main. Sous la houlette de l’association Romans Cuir, qui rassemble depuis 2012 les entrepreneurs locaux et leurs partenaires (Musée de la Chaussure, lycée technique, collectivités territoriales), Proto en main entend faciliter l’accès à son réseau et accompagner les porteurs de projets et créateurs dans la réalisation de prototypes au sein des ateliers de Romans-sur-Isère. Opérationnel à partir de septembre 2021, le dispositif vient répondre aux nombreuses sollicitations de recherche d’ateliers et de fabrication en petites séries, à partir d’un croquis ou d’un concept de chaussure. Proto en main est porté par un collectif de fabricants locaux parmi lesquels Atelier Insoft, 1083, Milemil, Made in Romans, Magic Feet, Max Vincent, Venexan… Tel un incubateur technique, il propose trois modules selon la maturité du projet, le niveau de connaissances et les objectifs de chacun. « Proto Accueil » propose à chaque créateur un diagnostic gratuit de son projet afin de faciliter son orientation vers le fabricant, fournisseur, designer…en mesure de répondre à ses besoins. Cette phase d’orientation sera réalisée de manière collective au sein de Romans Cuir par un comité de pilotage ad hoc. Grâce à « Proto Mise au point », le porteur de projet sera accompagné dans toutes les phases de mise au point du premier prototype : choix des composants (lacets, semelles, cuirs, textile, etc.), de la forme… Ce module a un coût de 10 000 euros, pris en charge à 80%. « Proto Industrialisation » permet ensuite de préparer la mise en production du premier modèle de la future marque de chaussures. Cette mini-série d’une paire déclinée dans toutes les pointures, comprenant la mise au point du modèle et l’achat des composants, est estimée à 2 000 euros. Le créateur devra prendre en charge l’investissement des formes de production. À noter que le dispositif dispense également une formation de six semaines au sein de l’AFPA, l’Agence nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes, Proto Formation, permettant d’acquérir les premières notions de création de chaussures. Proto en main dispose d’un budget prévisionnel de plus de 700 0000 euros sur trois ans avec le soutien de la profession et de la filière (le Conseil National du Cuir contribue à hauteur de 15% du budget global). Après l’ouverture en 2019 de la Cité de la Chaussure dans le centre-ville sous la houlette du Groupe Archer, « notre ambition est de replacer Romans au coeur de la planète chaussure et contribuer ainsi à sa redynamisation et au maintien du savoir-faire ».

Proto en main accompagne les porteurs de projets et créateurs chaussures et maroquinerie dans la réalisation de prototypes au sein des ateliers de Romans-sur-Isère.

Cuir Invest, fonds d’investissement destiné aux projets à fort potentiel

Déployé par la Filière Française du Cuir, Cuir Invest est un fonds d’investissement destiné à accompagner, sur le long terme, les jeunes entreprises innovantes du secteur en les dotant de fonds propres. Porté par sa filiale commerciale SIC SA-Société Internationale du Cuir, en collaboration avec la société de gestion Auriga Partners, le fonds est doté d’un capital de 8 millions d’euros. Il cible principalement les start-up qui ont déjà rencontré leur marché et fait la preuve de leur concept en investissant un premier ticket moyen compris entre 250 000 et 500 000 euros. Depuis sa création en 2019, Cuir Invest a accompagné sept marques et entreprises à fort potentiel : Authentic Material, Ictyos, Vestiaire Collective (NDLR – le site, spécialisé dans la mode de luxe de seconde main, est entré il y a quelques mois dans le cercle très fermé des licornes françaises, sociétés valorisées plus d’un milliard de dollars -), Louise Carmen, RSVP, Souliers Martinez et la nouvelle unité de production de chaussures ASF 4.0 opérationnelle à la rentrée 2021 en Ardèche. « Qu’il s’agisse d’innovation produit ou matériaux, de process industriels, de plateformes en ligne, de marques de chaussures ou maroquinerie durables, de DNVB, de savoir-faire…Cuir Invest ambitionne d’accélérer la croissance d’entreprises engagées dans l’économie circulaire, les circuits courts, la relocalisation… », explique Geoffroy Rosset, Managing Partner de Cuir Invest. Au-delà du soutien financier, ce dispositif assure une crédibilité institutionnelle à l’entreprise accompagnée et contribue à son développement commercial au cœur de l’écosystème cuir. Le fonds a vocation à constituer un portefeuille d’une quinzaine de participations. « De nombreuses PME de la filière française du cuir ont le potentiel pour développer des technologies très prometteuses. Ce sont elles qui, demain, maintiendront la filière française à la quatrième place des exportations dans le monde. Pour ces entreprises, l’enjeu du financement est crucial. Cuir Invest soutient cette dynamique, renforcera l’équilibre et la pérennité de ces jeunes entreprises », souligne Frank Boehly, PDG de SIC SA (également Président du Conseil National du Cuir).

Cuir Invest, le fonds d’investissement de la filière Cuir, accompagne les jeunes entreprises innovantes du secteur, telle Ictyos, qui ont fait la preuve de leur concept en les dotant de fonds propres - Photo © Studio Picabel.

IFCIC, fonds de garantie et de prêt pour les entreprises de la filière cuir

Afin de pallier les difficultés qu’éprouvent certaines jeunes marques à mettre en place des financements et encourager la création de nouvelles sociétés, la Filière Française du Cuir apporte son soutien en abondant à hauteur d’un million d’euros (cofinancé par le CNC et la FFC) un fonds de garantie créé au sein de l’IFCIC (Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles). L’organisme facilite ainsi l’accès au financement bancaire des jeunes créateurs de mode à travers deux offres : la garantie bancaire et le prêt. Si les banques octroient principalement des crédits à court terme permettant de financer le cycle de production des collections, l’IFCIC accorde des prêts directs à moyen terme afin de cautionner les investissements structurels nécessaires à leur développement commercial. Le segment du prêt-à-porter représente l’essentiel des acteurs accompagnés mais l’établissement de crédit intervient également en faveur de créateurs de haute couture, de chaussures, de marques de maroquinerie et d’accessoires. Fort de sa mission d’intérêt général, l’IFCIC a acté 9 millions d’euros de prêts garantis ou octroyés en 2020 dans le secteur de la mode. « L’année 2021 continuera d’être complexe pour le secteur de la mode du fait de l’impact mondial de la crise sanitaire. Les prêts IFCIC devraient surtout servir à accompagner les marques dans la relance de leur activité, en privilégiant les investissements digitaux visant à améliorer l’impact écologique de la filière ainsi que le développement commercial à l’international », peut-on lire dans son rapport d’activité 2020. Interlocuteur privilégié des banques grâce à ses capacités de cofinancement, de garantie et son expertise du risque spécifique à ces secteurs, l’IFCIC, créé en 1983, est détenu à 49% par l’État et le groupe Bpifrance et à 51% par un actionnariat privé rassemblant la quasi-totalité des banques établies en France. L’IFCIC bénéficie notamment du soutien des ministères de la Culture et de l’Économie et des Finances, de la Caisse des Dépôts et Consignation, du Comité de développement et de promotion de l’habillement (DEFI), de l’association Au-Delà du Cuir (ADC), des maisons Chanel, Louis Vuitton et Balenciaga. Chaque année le prix IFCIC Entreprendre dans la culture, doté de 30 000 euros, distingue les initiatives innovantes, originales, responsables et/ou durables. Les lauréats bénéficient également d’un suivi personnalisé. L’édition 2020 a notamment récompensé la créatrice Marine Serre et sa mode éco-conçue avant-gardiste associant matières techniques et recyclées, et La Réserve des Arts, structure engagée dans une démarche d’économie circulaire grâce à la revalorisation de matières inutilisées.

L’IFCIC facilite l’accès au financement des jeunes créateurs de mode grâce à la garantie bancaire et au prêt. En 2020 La Réserve des Arts, structure engagée dans une démarche d'économie circulaire par la revalorisation de matières inutilisées, a été récompensée du prix IFCIC Entreprendre dans la culture - Photo © La Réserve des Arts.

Financer le cuir©, plateforme de financement des professionnels du cuir

Besoin de lever des fonds pour se développer, procéder à des acquisitions ou faire face à un contexte économique difficile ? Il n’est pas toujours aisé de constituer un dossier solide et complet, trouver les partenaires financiers et solutions adaptées à son projet (crédits moyen ou long terme, crowdfunding…). C’est pourquoi le Conseil National du Cuir (CNC) met à la disposition des entreprises de la filière une plateforme digitale, Financer le cuir©. Ce nouveau service, développé en partenariat avec CEFIN (Conseil et Expertise Finance, spécialisé dans la recherche de partenaires financiers et d’investisseurs) recense 2 000 produits de financement de toutes sortes et plus de 350 établissements financiers en France. Concrètement l’entrepreneur répond anonymement à un questionnaire sur son projet via le moteur de recherche. Les algorithmes identifient les financements éligibles et extraient les trois solutions les plus en phase avec ses besoins et sa situation. Une fois son choix acté, le dirigeant dépose sa demande auprès du ou des établissements sélectionnés. Il pilote en toute autonomie, directement en ligne, l’avancée de son dossier et ce, à partir de trois formules. Le service « Autonomie » est gratuit pour les professionnels du cuir adhérents des organismes professionnels affiliés au Conseil National du Cuir. Le mode « Accompagnement » permet un diagnostic personnalisé mené par des experts-conseils ainsi qu’une assistance dans la constitution et la finalisation du dossier de financement. Cette deuxième offre est proposée gratuitement aux adhérents des fédérations de la Maroquinerie, de la Chaussure, de la Tannerie-Mégisserie, des Podo-Orthésistes et du Syndicat Général des Cuirs et Peaux. Pour les autres professionnels, elle est facturée 375 euros si la demande porte sur un financement inférieur ou égal à 500 000 euros, et 750 euros s’il est supérieur à ce montant. Plus complet, l’« Accompagnement Premium » permet d’accéder à toutes les offres de financement. Des experts gèrent en outre le statut de la requête auprès des établissements et actualisent le tableau de bord en ligne. Cette formule est facturée 750 euros si le montant de financement est inférieur à 500 000 euros. Dans tous les autres cas – financement supérieur ou plus de trois établissements financiers sollicités -, elle atteint 1 500 euros.
La Fédération Française de la Chaussure (FFC) propose un dispositif similaire, Financer la chaussure, accessible sur son site internet, également en collaboration avec CEFIN. Ses adhérents peuvent constituer et déposer leur dossier auprès du partenaire choisi grâce à un parcours digital simple et intuitif ou faire appel au service gratuit d’accompagnement des experts conseil CEFIN.

Service d’aide à la recherche de financements pour les entreprises membres du CTC

Vous avez des projets d’innovation, de modernisation industrielle, de transition énergétique, de développement durable ou numérique ? Vous pouvez certainement bénéficier d’aides gouvernementales (régionales, nationales, européennes, plan France Relance…). Mais comment trouver celles correspondant à vos besoins ? CTC (Comité Professionnel de Développement Économique Cuir, Chaussure, Maroquinerie, Ganterie) et les fédérations de la filière proposent depuis le début de l’année un nouveau service gratuit d’accompagnement à la recherche de dispositifs de financements pour ses quelques 800 adhérents. Tel un « guichet unique », il entend guider les entrepreneurs dans le maquis de quelques 2 000 subventions existantes et les différents interlocuteurs. « Le plan France Relance est une véritable opportunité pour les industriels de la filière, mais il ne s’agit que d’une partie des aides financières possibles », souligne Maëva Coureux, Conseillère en financement de l’innovation à CTC. Qu’il s’agisse de conseils, d’accompagnement personnalisé identifiant les aides pertinentes selon les profils, d’aide au montage de dossier, d’assurer une liaison entre les entreprises membres et les institutions proposant des aides… le soutien est sur-mesure. À noter que cet outil est complémentaire des dispositifs proposés par le Conseil National du Cuir (Financer le cuir© qui assure le financement des entreprises de la filière) et le moteur de recherche d’aides financières dédiées aux industriels « Relance industrie » du réseau CTI (Centres Techniques Industriels et Comités Professionnels de développement économique).
« Malgré une crise sanitaire sans précédent, nous sommes optimistes quant aux possibilités de création d’emplois dans notre Filière Française du Cuir. Les consciences se sont éveillées face à certains excès de l’industrie de la mode. La volonté de consommer des produits de qualité, fabriqués localement et dans des matériaux respectueux de l’environnement se manifeste plus que jamais. Les acteurs de notre filière répondent à un besoin grandissant de traçabilité et d’éco-responsabilité », résume Frank Boehly, président du Conseil National du Cuir.

La Filière Française du Cuir en données clés

  • 12 800 : entreprises réparties dans l’Hexagone.
  • Plus 25 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 13 milliards à l’export.
  • 133 000 : salariés dans les secteurs de la tannerie-mégisserie, chaussure, maroquinerie, ganterie, distribution d’articles en cuir et du sport.
  • Plus de 100 métiers.
  • 3exportateur mondial de cuirs et peaux bruts et d’articles de maroquinerie.

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Rédaction Laëtitia Blin

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