Le Studio Léo et Violette fait peau neuve

Sac gibecière Gianni en cuir de veau italien certifié LWG, fermoir 'Diapason' en laiton, doublure suédine, coloris brun liégé ou ivoire liégé, 440€ prix boutique conseillé

La marque française de maroquinerie Léo et Violette a rouvert les portes de sa boutique parisienne après une refonte et un agrandissement de son espace. Le Studio Léo et Violette s’inscrit dans un style raffiné et minimaliste, à l’image des collections éponymes.

Le Studio Léo et Violette dévoile un nouvel univers.

Un écrin au cœur de la capitale de la mode

Le flagship aux tons neutres fait la part belle à la mise en lumière des collections. Murs blancs, béton ciré, marbre italien, capitonnage en velours… Sous la houlette de l’agence d’architecture DAS Studio, les matériaux nobles aux teintes naturelles soulignent, au sein d’une atmosphère chaleureuse, le design épuré des modèles de la marque créée en 2013 par Léo Dominguez et Violette Polchi. Un fauteuil 70’s du designer italien De Pas, d’Urbino invite à une pause shopping en toute quiétude alors que les néons rappellent l’ambiance de l’ancien piano bar autrefois à cette adresse.
En plein cœur de la capitale, rue Sainte-Anne (Ier arrondissement), entre le musée du Louvre et l’Opéra, la boutique de 65 m2, contre 45 m2 avant les travaux, est à l’image des collections, sobre et dénuée de tout logo ou monogramme.

Un business model en relation directe avec la clientèle

Outre la boutique parisienne ouverte depuis 2017, les collections sont disponibles uniquement sur le e-shop de la marque. « Nous sommes les seuls distributeurs de nos produits. Nous ne travaillons pas avec des revendeurs afin de proposer les prix les plus justes possible tout au long de l’année », explique Léo Dominguez. La marque entretient ainsi une relation directe avec sa clientèle, tant parisienne qu’internationale, avec laquelle elle dialogue en permanence pour une amélioration et une évolution constante de ses produits. Léo et Violette réalise aujourd’hui 40% de son chiffre d’affaires à l’international.

Léo et Violette propose des sacs en cuir élégants, intemporels et fonctionnels.

D’un modèle spécifique à une marque globale

D’un Petit Cartable pouvant accueillir un ordinateur portable à son lancement en 2013 grâce à une campagne participative – un modèle réédité à l’occasion du dixième anniversaire de la griffe – à un univers global de maroquinerie pour femmes et hommes, Léo et Violette propose « des produits élégants, intemporels et fonctionnels », souligne le cofondateur. En 2015, le premier modèle féminin, le sac seau baptisé Violette décliné en trois tailles, a vu le jour suivi, trois ans plus tard, d’une ligne de petite maroquinerie. La marque compte aujourd’hui près d’une vingtaine de formes de sacs, déclinées dans quelque 150 références couleurs, matières et formats. Des modèles permanents composent le cœur de la collection, qui s’inscrivent « dans une production raisonnée évitant toute surproduction ». Trois à cinq nouvelles formes viennent chaque année compléter la gamme dont le prix boutique moyen oscille entre 350 à 450 euros. Si les collections, aux formes volontairement structurées, se composent majoritairement de sacs féminins – plus de 80% des ventes -, la marque s’attache à développer une offre pour homme entre positionnement business et urbain.
Tous les produits, designés à Paris, sont fabriqués depuis le lancement en Italie, au sein d’un atelier familial à Naples qui emploie une vingtaine d’artisans et, depuis quelques saisons, également à Milan. « Collaborer avec un atelier familial, c’est un savoir-faire précieux. » Les cuirs sont sourcés auprès de tanneries françaises, italiennes et espagnoles certifiées Leather Working Group (LWG). La marque collabore également avec Adapta pour certains articles de petite maroquinerie conçus à partir de cuirs issus de stocks dormants de grandes maisons de luxe. « Réduire les pertes, réutiliser, travailler en cycle fermé, sont autant d’atouts pour une maroquinerie raisonnée. » Le couple communique ainsi en toute transparence, sur le site web de la marque, sur le coût de fabrication d’un sac : matière, accessoires, fabrication, transport… Depuis le printemps dernier, la marque, forte d’une équipe de dix personnes, est soutenue par Cuir Invest, le fonds d’investissement de la Filière Française du Cuir.

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Rédaction Laëtitia Blin

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