Philéo, prodige de la mode
À seulement 19 ans, Philéo Landowski a déjà présenté sa quatrième collection de baskets lors de la Paris Fashion Week SS22 chez Dover Street Market Paris Showroom. Sa marque éponyme au design épuré est née en 2019 avec pour ambition de « minimiser l’impact écologique par l’utilisation de matériaux bio-sourcés, recyclés ou recyclables comme le canvas tissé en France, le Vegatex (déchet de la production de jus de pomme), le nylon et le suede recyclé », détaille le jeune talent. La prochaine saison estivale s’inspire de la maison d’enfance du créateur dans le sud de la France. La palette chromatique fait voyager entre les plages de sable, les rochers sombres et la mer Méditerranée. « J’ai la chance d’avoir grandi dans une atmosphère propice à la création et à l’évasion. La nostalgie a donné naissance à cette ligne. » Ou comment traduire ses émotions à travers ses créations.
S’il collectionne les sneakers depuis son adolescence, Philéo, qui signifie “J’aime“ en grec ancien, a étoffé sa gamme de derbies et Mary Jane sur semelle XXL. Fabriqués au Portugal, les modèles unisexes sont commercialisés de 250 à 450 euros via la boutique en ligne de la marque et chez une trentaine de détaillants mode multimarques en France et à l’international. Depuis deux saisons, Philéo collabore également avec la marque de bijoux In Gold We Trust à travers une collection capsule d’inspiration rétro.
Michino, maroquinerie communicative
Créée en 2014 par Yasu Michino, la marque éponyme traduit la vision de son directeur créatif d’origine japonaise installé à Paris. « Mes sacs, dont certains arborent des messages, sont basés sur la fonctionnalité et une identité graphique marquée. » Le styliste, qui a collaboré avec les maisons Yves Saint Laurent, Balenciaga, Givenchy et Delvaux, retranscrit à travers ses modèles colorés la positivité et le dynamisme relevé d’une French Touch assumée. Fabriquées dans un atelier en Italie à partir de cuirs provenant de tanneries françaises et italiennes – veau lisse, taurillon grainé -, les collections sont proposées au prix public moyen de 520 euros. Distribuée via son e-shop, chez une sélection de multimarques et lors de pop-up stores en grands magasins en Asie, la marque multiplie les projets : un nouveau modèle, le sac madeleine, va faire son apparition en exclusivité sur sa boutique en ligne fin janvier ; une collaboration menée avec une marque coréenne sera dévoilée en février alors qu’une oeuvre commune avec un street artiste devrait voir le jour à la fin de l’année.
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