Fleuron offre un écrin à sa haute maroquinerie

Marque DNVB, Fleuron s’est installée en avril dans un espace hybride entre boutique, show-room et bureau au cœur de Paris. Visite.

Fleuron a ouvert les portes d’un espace hybride entre boutique, show-room et bureau au cœur de Paris.

Du digital au retail

Jusqu’alors commercialisée exclusivement via son e-shop, la « marque de haute maroquinerie », comme la définit sa créatrice Marine Chang, a ouvert sa première boutique physique, rue Saint-Fiacre dans le IIème arrondissement. La nouvelle adresse s’inscrit dans une atmosphère élégante et cosy, à l’image des collections, et permet une maîtrise de l’image de marque et de son environnement.
Conçue en partenariat avec My Insidy, cabinet d’architecture d’intérieur et de décoration en ligne, le lieu retranscrit fidèlement les codes de la marque née en 2020 au style raffiné qui repose sur une approche slow fashion. Parquet clair et tapis beige au sol, murs blancs twistés d’une niche bleue intense, clin d’œil à la charte graphique de la marque, étagères rétro-éclairées, épais rideaux coloris vieux rose de chez Madura, canapé accueillant, fauteuil en rotin… « Cet espace ouvert est idéal pour commercialiser les collections, accueillir la clientèle dans une ambiance chaleureuse et travailler avec mes partenaires », se réjouit la créatrice.
Sur quelque 60 mètres carrés, la voisine de la boutique Sézane fait déjà le bonheur des Parisiennes ravies de découvrir l’ensemble des créations et d’une clientèle étrangère particulièrement bien représentée dans ce quartier. Marque digitale, Fleuron réalise via sa boutique en ligne plus de 55% de ses ventes à l’international où son positionnement séduit les consommatrices des quatre coins d’Europe, de Singapour, Hong Kong, d’Australie, des États-Unis, du Canada…

Le sens du détail

Fidèles aux codes du luxe, les collections minimalistes et architecturales reposent sur un design intemporel, des peausseries premium et la valorisation des savoir-faire. « Les modèles sont destinés à traverser le temps. » Une attention particulière est portée aux matières et aux finitions. Les cuirs de veau, grainés ou lisses, sont minutieusement sélectionnés au sein des tanneries Masure en Belgique et Curtidos Badia en Espagne. La créatrice se rapproche également d’Adapta Paris pour dénicher des cuirs issus de stocks dormants de grandes maisons de luxe. « Cet approvisionnement est destiné à confectionner des articles en petites séries. La clientèle est particulièrement sensible à cette approche upcycling », constate la jeune femme pour laquelle un circuit court et de proximité est le fer de lance.
Dessinées à Paris par Alice Grammerstätter, les collections sont manufacturées dans des ateliers italiens de la région de Florence. Quatre modèles – sacs à main, sac bandoulière, cabas, format classique ou mini – composent l’offre volontairement restreinte, déclinés dans différents formats et coloris. Les teintes naturelles – beige, sable, amande, olive, bordeaux… – côtoient les traditionnels noir et blanc.

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Rédaction Laëtitia Blin

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