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La Fédération Française de la Tannerie-Mégisserie (FFTM) vient de lever le voile sur son site internet destiné à informer le grand public sur les spécificités métiers et les engagements des tanneurs français. Six rubriques majeures composent l’interface lestanneursfrancais.fr : « Fabrication », « Engagements », « Savoir-Faire », « Environnement », « Valorisation » et « Durabilité ». Les nombreux éléments didactiques visent à « éclairer le grand public sur le processus de fabrication du cuir et à démystifier les étapes complexes du métier de tanneur et de mégissier », professionnels qui transforment les peaux brutes en un matériau noble et durable, aux qualités physico-mécaniques exceptionnelles.
L’onglet « Fabrication » fait apparaître la trentaine d’étapes nécessaires à la fabrication d’un cuir français de qualité. Un motion design (film d’animation), « Comment fabriquer le cuir », complète le dispositif et permet de visualiser tout le process. « Le cuir est une matière très ancienne, issue du travail des tanneurs et mégissiers, qui repose sur des traditions d’excellence et d’innovation », peut-on lire sur le site.
La rubrique « Engagements » met en lumière la transmission de savoir-faire au sein d’une industrie artisanale, l’économie des territoires, la valorisation des ressources locales, l’innovation et la protection de l’environnement ainsi que la réduction de l’empreinte écologique. Modèle d’économie circulaire, l’industrie de la tannerie mégisserie, qui emploie 1 700 personnes dans l’Hexagone, est avant tout une activité de valorisation et de surcyclage : chaque année en France, 160 000 tonnes de peaux brutes sont ainsi transformées en cuir. Engagés dans une démarche RSE, les professionnels français sont particulièrement sensibilisés aux enjeux liés à l’éthique, à la bientraitance animale et à la traçabilité.
La catégorie « Savoir-Faire », elle, souligne l’ancrage territorial et la renommée internationale des professionnels français, historiquement implantés dans des régions d’élevage, à proximité de rivières et de forêts, de châtaigniers notamment. Les cuirs finis sont destinés à la maroquinerie, la chaussure, la sellerie, la ganterie, l’habillement, l’ameublement, la décoration d’intérieur…
La catégorie « Environnement » rappelle le cadre législatif français et européen sur les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). « Les tanneries doivent produire dans le respect du règlement européen REACH qui protège le consommateur sur l’innocuité des produits et la suppression de substances dangereuses. Les standards appliqués à nos entreprises françaises sont les plus élevés au monde », indique la FFTM. L’industrie du cuir a ainsi mis en place des dispositifs permettant de trier, éliminer et valoriser les déchets aboutissant notamment à la réduction de plus de 50% de la consommation d’eau ou à la réduction des émissions de solvants organiques dans l’air grâce à une amélioration des process industriels.
La rubrique « Valorisation » indique que l’industrie du cuir « surcycle la peau des animaux d’élevages issue de la filière agricole. Sans les tanneurs, la peau serait considérée comme déchet organique supplémentaire qu’il faudrait détruire selon une procédure complexe ».
Enfin l’onglet « Durabilité » fait valoir que « le cuir, de par son origine biosourcée, ses qualités techniques, sa résistance, sa durabilité et sa réparabilité, est la matière idéale des nouveaux modes de consommation. En achetant des produits en cuir de qualité, vous luttez contre la surconsommation de produits de faible qualité qui ne respectent pas les règles sociales et environnementales françaises et européennes ».
Par ailleurs le site dresse la liste des tanneurs français et présente également la plateforme professionnelle de sourcing et d’échantillonnage de cuirs, French Leather Market.
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Rédaction Laëtitia Blin
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