Vous avez commencé à fabriquer des sièges en cuir pour vos amis comme un défi personnel pour laisser libre cours à votre créativité. Quand ce challenge est-il devenu votre activité ?
Mon employeur de l’époque était très compréhensif et nous avons beaucoup échangé sur mon avenir. J’ai estimé que je pouvais franchir le pas et exercer en indépendant. L’aventure était lancée. L’expérience a été particulièrement libératrice.
Quel est le plus grand défi dans la customisation du casque Bell Bullitt ? D’où est venue l’idée d’utiliser du cuir dans un casque ?
Mon premier client, Garret, était le concessionnaire Triumph à Seattle. En m’accordant sa confiance il a joué un rôle déterminant dans tout ce que j’ai entrepris ensuite. Il organisait un événement réunissant des constructeurs locaux et m’a proposé d’habiller un casque de moto de cuir. Ce n’était pas le casque intégral vintage Bell Bullitt mais un modèle de sport encore plus difficile à aborder. J’avais seulement cinq années d’expérience dans l’atelier automobile avant de débuter l’aventure Larson. Je me suis lancé avec enthousiasme sans redouter les contraintes techniques que cela impliquait et sans me poser de limites. Je ne savais pas véritablement comment faire mais j’ai considéré que c’était réalisable ! Parce que je n’avais aucune idée préconçue, je l’ai abordé comme un défi. Je suis très reconnaissant envers toutes ces personnes qui ont cru en moi.