L’atelier de réparation Phenis, kezako ?
« Ce projet repose sur trois services spécifiques à cette chaussure bateau : le changement de semelle complet à partir de pièces d’origine fournies par Tbs, la réparation de la couture du plateau et/ou le bichonnage (nettoyer, nourrir, cirer). Ces prestations sont fonction de l’état du modèle », explique Jean-Pierre Verneau, Président de la Fédération Française de la Cordonnerie Multiservice. Concrètement le détenteur d’une paire de chaussures bateau Phenis rapporte sa paire dans une sélection de boutiques Tbs et détermine la solution de réparation choisie selon les besoins de la paire. Le magasin se charge de la déposer chez un cordonnier partenaire, adhérent de la FFCM. Une fois le travail effectué, le consommateur la récupère dans le point de vente Tbs et règle la prestation directement à la marque qui se charge ensuite de rémunérer le cordonnier. Une communication par PLV en boutique met en lumière cette collaboration RSE avec un cordonnier local. « Ce partenariat entre notre fédération et Tbs a vocation à s’inscrire dans la durée. S’il a été initié avec la chaussure Phenis, il pourra s’appliquer sur d’autres modèles en fonction des saisons », poursuit Jean-Pierre Verneau. À noter que si le client souhaite un autre type d’intervention, Tbs l’oriente directement vers le cordonnier partenaire. Ce dispositif est d’ores et déjà disponible dans les boutiques de la marque à La Rochelle, Les Sables d’Olonne, Saint-Malo, Annecy, Angers, Paris, Arzon, Granville, La Trinité, Nantes, Saint-Gilles, Bordeaux et Royan.
Réduire son empreinte environnementale
La marque à l’esprit nautique, née en 1978, conforte ainsi son engagement responsable, à l’image de sa sneaker éco-conçue et recyclable Re-Source, manufacturée à partir de chaussures usagées collectées dans ses boutiques, ou de l’implantation progressive de corners seconde vie au sein de ses magasins. Tbs s’attache à préserver les savoir-faire locaux et le made in France : elle produit près de 200 000 paires par an dans l’Hexagone où elle possède deux sites de fabrication de chaussures dans le Maine-et-Loire.
À l’image de sa maison-mère, la marque s’engage à augmenter la part de son éco-conception afin d’atteindre plus de 30% de produits éco-conçus à l’horizon 2025. Elle utilise de plus en plus de matières recyclées : 34% dans ses collections chaussures et 37% pour le textile sur la saison printemps-été 2023. La marque remplace au fur et à mesure les emballages plastiques par des emballages papier et est engagée, depuis deux ans, auprès de FRET21 afin de réduire le taux des émissions de gaz à effet de serre générés par ses transports de 10% d’ici 2023, soit près de 130 tonnes d’équivalent CO2. Elle soutient par ailleurs des associations de terrain qui oeuvrent pour la protection de l’eau comme Projet Rescue Ocean 2022.
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