L’essence de sa marque
L’absence de coutures, alliée à la technique de pliage fait partie intégrante de l’ADN d’Archipel, de même que l’utilisation de cuirs épais en tannage végétal, qui m’offrent la plasticité et la main dont j’ai besoin. Par ailleurs le choix du mot « Archipel » a une résonance importante pour définir ma marque. Tout d’abord, le projet est né sur une île et le sac évoquait évidemment le voyage. Par ailleurs, j’y entendais un jeu de mots qui faisait sens autour de la peau et de l’architecture, de la structure. Enfin, depuis la création de la marque, j’ai une idée vraiment centrale qui est de développer des îlots de typologies d’objets, dont le sac n’est qu’une partie. Une île dans un archipel. Je souhaite développer à terme d’autres projets, qui en réalité sont déjà dessinés et même prototypés pour certains, autour d’objets usuels, mais j’attends que ma marque ait acquis plus de maturité. La mention de « Paris », accolée au nom de ma marque, est très importante pour moi. Ce n’est pas une posture, je voulais que mes sacs soient non seulement imaginés, mais aussi réalisés à Paris. Tous les artisans et fournisseurs avec lesquels je travaille sont situés autour de la place de la République, grand quartier historique du cuir à Paris, qui comptait beaucoup d’ateliers de chaussures et de maroquinerie. Si mes sacs sont désormais découpés par un atelier situé dans l’Indre, grâce aux emporte-pièces fabriqués à Paris par Emporte Pièce du Marais Nouveau, je les assemble et les mets toujours en forme dans mon atelier parisien.