Les sneakers en cuir ont le vent en poupe
L’actualité récente de deux jeunes marques françaises proposant des baskets en cuir montre que ce créneau hybride entre formel et décontracté est dans ...
Vous manquez d’inspiration à l’approche des fêtes ? La rédaction de LFD vous dévoile ses coups de cœur : des créations en cuir atypiques et durables qui feront la différence au pied du sapin.
Atelier de maroquinerie spécialisé dans la conception et la fabrication de sous-mains et accessoires en cuir pour le bureau, Lavoisier Maroquinier a imaginé, en partenariat avec Henri Leconte, un set exclusif. Fruit de la rencontre entre l’ancien champion de tennis et la marque implantée à Graulhet, cette collaboration s’inscrit dans « un partage de valeurs et une approche semblable de l’espace de travail qu’Henri Leconte a matérialisé à travers une parure raffinée, Set HL 60. Les parallèles entre l’artisanat et le sport sont nombreux : notions d’exigence, confiance en soi, image… sont primordiales pour atteindre les objectifs ! », souligne Cédric Donnaint, créateur de la marque et fondateur de La Rue des Artisans, boutique en ligne dédiée à l’authentique maroquinerie artisanale française. À 60 ans, celui qui vient de publier son autobiographie a exprimé, à travers la matière cuir, sa créativité et le savoir-faire de Lavoisier Maroquinier. Chaque détail, chaque élément – des couleurs aux textures – ont été minutieusement élaborés avec l’implication personnelle du vainqueur de la Coupe Davis. Composée d’un sous-main, d’un vide-poche, d’un porte-lettres, d’un pot à crayons et d’un cube à Post-it®, cette édition limitée est dédicacée par l’ex-tennisman. « Les articles de ce set sont conçus avec une précision et une passion qui me rappellent mes efforts sur le court », explique Henri Leconte. En cuir de vachette pleine fleur haut de gamme à la finition naturelle, avec teinture des tranches en cinq couches, la gamme est disponible depuis novembre sur le site de La Rue des Artisans au prix public de 350 euros.
Depuis 2012, Lavoisier Maroquinier conçoit, façonne et distribue « des créations innovantes, pour le rangement, le confort et l’élégance de l’espace de travail ». Les articles en cuir, intemporels, fonctionnels et élégants, de différents formats, finitions et coloris, sont manufacturés à la main par les six artisans de l’atelier de Graulhet, en mesure de répondre aux demandes personnalisées des clients (marquage à chaud, laser..), particuliers et professionnels.
Conserver les bouteilles à la bonne température et ce, pendant plusieurs heures. C’est que ce propose la marque néerlandaise Kywie® dont les housses isothermes sont conçues à partir de peaux de moutons Texel, race ovine originaire de l’île du même nom au nord des Pays-Bas, ou de chutes de cuir de maisons de maroquinerie de luxe. Grâce à la bio-isolation naturelle, ces housses maintiennent à température constante – chaude ou froide – tous types de bouteilles, des Magnum de champagne aux bouteilles de vin jusqu’à la canette ou le biberon. Fabriquée à la main aux Pays-Bas et en Europe, la marque créée par Saskia Nooij, qui a grandi près d’Amsterdam entourée de prés et de moutons, valorise un sous-produit de l’industrie alimentaire et s’attache à réduire son empreinte environnementale. Pour la maison ou en déplacement, six modèles sont disponibles : Magnum, Champagne, Wine and Sleeves, Demi (pour les bouteilles de 500 ml), Koozie et Key Ring (pour les canettes de 330 ml, biberons et verres à thé/café). Léger, facile d’entretien et incassable, le protège bouteille en peau lainée finitions denim, silky, laqué… se décline dans différentes tailles et couleurs pour particuliers et professionnels (de l’hôtellerie par exemple). Entièrement personnalisable – patch logo en cuir, coutures, couleurs et même impression avec motif de marque -, le protège bouteille est commercialisé dans une cinquantaine de points de vente dans l’Hexagone : concept-stores, magasins de décoration, caves à vins, hôtellerie, restaurants, grands magasins (Le Bon Marché Rive Gauche à Paris), de 40 euros le porte-canettes à 249 euros le modèle pour Magnum en peau de mouton argent sparkle moelleux. Présente au salon du cadeau d’affaires Omyague et à Maison&Objet à Paris en septembre dernier, la marque propose également du co-branding.
La marque spécialiste des bottes camarguaises défend son savoir-faire artisanal depuis ses origines. Avec ses premiers objets de décoration, La Botte Gardiane revalorise ses chutes de cuir et investit un nouveau secteur. Basée à Aigues-Vives (Gard), l’entreprise familiale dirigée par une fratrie complémentaire, Antoine et Fanny Agulhon, est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). « Nos produits sont authentiques, solides, durables. Pour autant, nous sommes conscients des défis que pose l’industrie de la mode, en termes de gaspillage notamment. Nous avons toujours cherché à réduire notre impact environnemental. C’est pourquoi nous valorisons au maximum les ressources utilisées lors de la production », explique Fanny Agulhon en charge de la création. Les chutes de cuir générées lors de la fabrication des bottes de gardians et de cavaliers – qui font la renommée de la marque depuis 1958 – ne sont donc pas mises au rebut. « Les chutes de cuir représentent environ 10% de notre production. Nous les transformons en brides de sandales, également dans les parties cachées des chaussures comme le contrefort ou la première de montage. Plutôt que de les considérer comme des déchets, elles sont une opportunité de créer des articles uniques », poursuit-elle. Après les ceintures, La Botte Gardiane a investi un nouveau territoire, celui de la décoration d’intérieur. En 2023, une famille de pièces singulières a vu le jour. Une élégance sobre caractérise une série de vases monochromes dans différentes formes. Chaque objet est fabriqué à la main dans le cuir de prédilection de La Botte Gardiane : le croupon de vache, tanné en Alsace par Degermann, partenaire historique de la marque camarguaise. « Cette première collection novatrice marque le début d’une collaboration lifestyle autour de l’univers maison/décoration », annonce Fanny Agulhon.
Rédaction NG
L’amitié entre Christophe Saeys et Gunther Willems est à l’origine de DelVache. Respectivement informaticien et entrepreneur, ils ont relevé le pari de lancer en 2020, en parallèle de leur carrière professionnelle, leur marque de tabliers en cuir personnalisés. « Nos tabliers répondent à différents besoins : pour un usage professionnel (l’hôtellerie notamment), ils sont conçus pour une utilisation intensive et confortable, répondant aux exigences d’environnements spécifiques ; et pour les particuliers, et notamment les amateurs de barbecue à la recherche d’un tablier haut de gamme. Nos modèles sont personnalisables et réalisés sur mesure : nous nous adaptons à n’importe quelle taille ou forme », explique Christophe Saeys. La marque belge se caractérise par ses articles créatifs au design raffiné conçus pour durer, alliance entre artisanat séculaire et technologie de pointe (conception assistée par ordinateur, découpe et gravure laser). « La personnalisation – gravures, peintures, options phosphorescentes, sérigraphie ou encore broderie – joue un rôle primordial tant du point de vue esthétique que fonctionnel : elle fait toute la différence en apportant une touche unique à chaque pièce », souligne-t-il. « Nous sourçons nos cuirs au sein de tanneries européennes, principalement italiennes. Nous utilisons exclusivement du cuir de vache pleine fleur ou à fleur corrigée, finition aniline ou pigmentée (traitement anti-taches). Le cuir pigmenté utilisé pour nos tabliers de barbecue offre un aspect naturel et une souplesse. Nous croyons fermement que le cuir constitue intrinsèquement une solution durable. » Particulièrement souples, les modèles sont disponibles à partir de 169 euros prix consommateur.
Forts de leurs connaissances et de la maîtrise du cuir, les deux associés, rejoints par Niko Mosselmans, ont depuis développé une deuxième marque, DelAranda, spécialisée dans la conception de sets de table, sous-mains de bureau et tapis de souris personnalisés aux formes hybrides qui s’adaptent à toutes les formes de mobilier. Les articles sont en cuir recyclé (au-moins 60% de chutes de cuir issues des univers de la mode et de l’ameublement à tannage végétal liées à des ingrédients naturels comme du caoutchouc) et bénéficient de la certification Oeko-Tex®. Ces deux marques ont été présentées pour la première fois sur le salon Maison&Objet en septembre dernier à Paris.
Née entre la France et la Suisse en 2022, la marque Brazier « renouvelle les codes de l’accessoire masculin avec pour leitmotiv de « réconcilier masculinité et sensibilité », explique Dimitri Nouveau, son cofondateur. L’ancien banquier d’affaires, passionné de création, a changé de vie et s’est associé avec Manon Marcelot, Directrice Design Maroquinerie, et Rotem-Rachel Chen, Directrice Image. « Vois tout au fond de moi, ce brasier qui ne s’éteint pas », chante Étienne Daho dans « Le Brasier », dont le nom de la marque est inspiré. « Du camera bag au sac à dos, Brazier propose une maroquinerie charnelle conçue pour être touchée, ressentie. Le sac comme trait d’union avec une sensorialité à retrouver », explique Dimitri Nouveau. Du porte-téléphone au crossbody, Brazier fait dialoguer les textures : les modèles conjuguent cuir lisse et grainé, et révèlent une doublure duveteuse. La marque distille une sophistication subtile dans les détails : dans le matelassage qui encadre un rabat, dans des surpiqûres ou dans un fermoir bicolore qui fait dialoguer les codes de la bijouterie masculine et féminine. Cinq modèles composent la première collection, Chapter One, appel à la reconnexion avec les quatre éléments – terre, air, feu et eau. Les modèles sont confectionnés en Andalousie, à Ubrique, fief du travail du cuir en Espagne, à partir de cuir de vachette tanné en Italie. Brazier, soutenue par une subvention de la fondation suisse pour la culture Pro Helvetia pour financer sa production, sera référencée au Printemps Haussmann à partir du mois de décembre.
Jeune marque de haute maroquinerie française, Clementi est spécialisée dans la conception de ceintures et accessoires en cuir (portefeuilles, porte-cartes). Alliant savoir-faire traditionnel, matériaux nobles et engagement écologique, elle a été créée en 2022 par Clementi Tony Haddad. Sa particularité : des ceintures premium réversibles et personnalisables fabriquées dans l’Hexagone. Pour hommes et femmes, les modèles, au prix consommateur de 320-340 euros, s’adaptent à tous les styles, confortés par un système de boucles interchangeables plaquées à l’or jaune 18 carats et palladium. Dessinés dans le studio de la marque à Paris, les modèles sont fabriqués à la main à partir de cuir pleine fleur de veau et de taurillon à tannage végétal aux teintes sombres, naturelles ou plus lumineuses. « Le travail du cuir incarne nos engagements : respect des artisans, gestion responsable des ressources naturelles et bien-être animal », rappelle son fondateur. Les lanières sont fabriquées près de Nantes dans un atelier partenaire labellisé Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Les boucles sont brossées et polies à la main dans un atelier spécialisé près de Paris, également labellisé EPV. « En faisant le choix de produire localement en France, et de collaborer avec des ateliers labellisés Entreprise du Patrimoine Vivant, l’entreprise souhaite préserver les traditions artisanales françaises, un savoir-faire ancestral en soutenant l’économie locale », explique son fondateur.
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Rédaction Laëtitia Blin
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