Saumon, perche, bar, morue, truite, loup de mer ou encore carpe. Jamais le champ des possibles n’a été aussi large autour des cuirs de poissons. Marché de niche et matière écoresponsable, le cuir marin fait de plus en plus d’adeptes. Plongée en eaux bouillonnantes !
Il y a parfois des événements inattendus qui donnent naissance à de belles idées. Ainsi, dans les années 1990, en Islande, face à un faible approvisionnement en peaux d’agneaux, une tannerie se tourne alors vers la matière première la plus foisonnante dans le pays : les peaux de poissons. « Tout a démarré tel un projet parallèle, explique Sigurlaug Eysteinsdóttir, la fille des fondateurs de la tannerie, aujourd’hui Directrice Commerciale d’Atlantic Leather. Et contre toute attente, les résultats ont tout de suite plu même s’il a fallu de nombreuses années de travail pour que ces petites peaux, au début dures et malodorantes, deviennent de sublimes cuirs souples. » Atlantic Leather est donc fondée en 1995 afin de se consacrer entièrement à cette typologie de cuirs. Pour autant, les vrais premiers produits de qualité pouvant être commercialisés sont arrivés cinq ans après.