La botte camarguaise, labellisée après la charentaise
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Proximité de la relation, qualité des cuirs, souplesse sur les quantités, sensibilité à l’artisanat et avec le sourire…l’atelier de maroquinerie de Thierry Parverie aux portes de Tunis réunit tous les ingrédients pour accompagner les créateurs en phase de lancement. Gestionnaire dans l’âme, ce fils d’opérateur en tannerie, expatrié en Tunisie, revient avec nous sur les fondamentaux de son entreprise.
Le rêve de tout créateur qui se lance pourrait bien se voir exaucé dans les faubourgs de Tunis. À15 minutes de l’aéroport à peine, l’Atelier LCD s’est positionné sur le lancement de mini-séries, à partir de 20 pièces.
Exit les prises de risques inconsidérées, Thierry Parvieri répond de façon délibérée aux sociétés en phase de développement, « ces personnes qui ont tout lâché pour se lancer ».
Si les minimas ne sont pas une condition pour travailler avec LCD (Leather Concept Design), il est un aspect sur lequel il n’est pas question de transiger. La relation reste la base de tout projet constructif : chaque partenaire est ainsi invité à passer quelques jours avec les équipes. « Notre chef d’atelier souhaite toujours rencontrer la personne physiquement afin de bien cerner la philosophie et la stratégie de la marque qui définit aussi la vie du produit. »
« Nous travaillons sans chronomètre pour suivre le lancement d’un produit, cela prend du temps de comprendre le piquage, la finition que l’on souhaite, c’est vraiment très important pour nous », confie le gérant qui garantit 6 semaines de délais en moyenne. Côté sourcing, il recommande TMM (Tanneries Mégisseries du Maghreb) car l’usine est en conformité avec les normes européennes et la traçabilité exigées par sa clientèle. Et pour les adeptes de fantaisie, place aux peausseries en provenance d’Italie !
L’équipe se compose de 10 maroquinières formées dans les écoles d’artisanat locales qui excellent dans la spécialité cuir, à l’image de celle de Mégrine située dans la banlieue de Tunis. Chapeautée par une Chef d’Atelier, modéliste, elle est capable de concevoir des sacs de A à Z, de tous formats. Transparent sur ses capacités, l’atelier n’accepte pas de projets trop techniques qu’il ne saurait réaliser et dirige volontiers vers un confrère plutôt que de sous-traiter.
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Rédaction Juliette Sebille
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