Le Trapèze,
nouvelle figure de style

Ses origines lointaines se lisent entre les lignes que forment les poches de rangement des porte-cartes qu’il a dessinés, avec un espace en son centre symbolisant le col Mao en T pour Le Trapèze. Les deux premiers modèles, le « Base » pour le plus petit et le « Grande Base » sont dans un premier temps exclusivement commercialisés en ligne ; un parti pris commercial qui lui permet de favoriser le maintien d’un niveau de qualité premium à un prix juste (95-125 euros) avec des finitions soignées (teinture tranche 3 couches) et une fabrication made in Paris. Côté sourcing, Phuc Vo Van s’approvisionne auprès d’Adapta Paris qui sélectionne pour lui de jolies peausseries de veau et d’agneau parmi les stocks dormants des industriels du secteur. Le créateur capitalise également sur son expertise en identité visuelle acquise à l’École de l’Image des Gobelins et au cours de ses diverses missions en tant que Directeur Artistique. S’il soigne particulièrement son ADN de marque déployée en ligne par son associé David Cingala, Creative Developer, c’est pour mieux poser les fondements de son entreprise qu’il envisage comme une histoire à tiroirs. L’année 2019 était consacrée au lancement de la marque, 2020 sera dédiée à sa mise sur le marché et au déploiement de partenariats créatifs. Dans cet esprit, Phuc Vo Van s’est déjà rapproché de l’artiste doreur Lucie Monin pour réaliser un porte-carte gravé du Mont Fuji à l’or fin et compte bien explorer d’autres domaines et matériaux.

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