Tendances cuir
printemps-été 20 #3 : Mythologies 2.0

Photo © Max Bender.

Pérenniser l’authenticité

Mémoire originelle
Une société ne saurait exister sans se fonder sur de nouveaux mythes. On arpente la temporalité d’un futur antérieur où le passé deviendrait le présent, où le primitif devient le futur. Art rupestre, peintures corporelles, remontent à l’aube de notre humanité. Des envies d’authenticité originelle et de tribalité futuriste émergent.
Une mémoire originelle qui pousse les frontières, qui explore de nouveaux territoires.

Vestiaires inspirationnels 
Manteau d’été en patchwork d’agneau envers endroit avec assemblage par coutures apparentes de chez Altuzarra.
Robe à effet de brush off qui joue sur l’ocre rouge et la picturalité du geste présenté par Issey Miyake. On retient de Rick Owens le travail d’hybridation entre rabane végétale et surfaces métallisées cuivrées.  Hommage à Olivier Rousteing pour le travail en cloisonné d’un top à emmanchures pagodes qui inspire des effets de carapaces. En contrepoint, à noter également les sandales entre doigts vues chez Loewe.

Pistes créatives

Écriture primordiale
Nervosité de traits, gestuelle rapide, estompage des contours, trace de main, peinture au doigt, gravure au silex, on empreinte à l’art pariétal et au bodypainting, leurs vigueurs de dessins et la symbolique de nouveaux rituels.

Ocres naturels
Ocres et pigments naturels, plantes tinctoriales et fusain de charbon de bois, craies minérales et peintures à l’argile, permettent d’explorer des techniques de patines où le geste devient abstrait et instinctuel.

Cuir Turgut Kardesli au Lineapelle Fashion Studio - Photo © Corinne Jamet.

Mimétisme animal
Imprimés fauves ou zébrures artificielles, vraie fausse fourrure, camouflages numérisés, écailles reptiliennes sublimées d’or ou cendrées, cuirs de poissons gainés, structures carapaçonnées et articulées, se travaillent en all over ou en patchwork animaliers fantasques et surréels.

Cuir Italrettili au Lineapelle Fashion Studio - Photo © Corinne Jamet.

Tressés asséchés
Macramés d’apparat, passementeries de joncs et tressés de cuir imitent la luxuriance et la dextérité de l’art de la vannerie. Motifs placés et tressages en continu offrent un toucher asséché et végétal. Le lin brut, la soie sauvage et les fibres de raphia viennent enrichir les trames.

Rédaction Anne Liberati

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