Maison Faret se (re)met en selle
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Quelle femme n’a pas, un jour, souffert perchée sur des escarpins ? Mêlant harmonieusement esthétique et confort, Christof Baum et Sophie Tréhoret ont imaginé Maison Baum. Grâce à cette marque, la gent féminine renoue avec les talons hauts.
Diplômé en Business et Footwear Technology & Innovation, le jeune entrepreneur allemand a travaillé durant 4 ans à la mise au point, avec son père Peter, chirurgien orthopédiste, d’une semelle de confort adaptée aux chaussures à talons. 1 600 heures de tests ont été nécessaires pour concevoir une semelle brevetée dont la conception innovante permet de réduire de 50% la pression exercée sur l’avant du pied qui ne glisse donc plus vers l’avant. Le poids du corps est ainsi réparti plus uniformément sur l’ensemble de la chaussure et la posture générale s’en trouve améliorée.
C’est ainsi que le duo définit Maison Baum. Trois modèles intemporels, incontournables du vestiaire féminin, sont aujourd’hui disponibles sur deux hauteurs de talons – 7 ou 10 cm – au prix boutique conseillé de 265 euros. Le stiletto Ambrosia, l’escarpin Aphrodite et le trotteur Arsenic sont proposés en cuir lisse ou en chèvre velours dans une large palette de couleurs : noir, ivoire, nude, bleu azur, argent, marine, vert, rouge…, du 36 au 42. Deux jeux de brides accompagnent chaque paire qui peuvent ainsi être accessoirisées : une lanière simple à porter version classique, ou une lanière double cloutée pour un look plus rock. De nouvelles formes vont faire leur apparition ces prochains mois. Dès mi-octobre, c’est une version glitter argentée ou dorée du soulier Arsenic qui va étoffer la gamme. Développées techniquement en Allemagne, les collections sont dessinées à Paris par Sophie Tréhoret. Diplômée de l’Institut Français de la Mode, elle a passé 14 ans chez Repetto en tant que Responsable Produit et Marketing.
Engagée dans une démarche responsable, Maison Baum conçoit des modèles proposés en précommandes sur son site afin d’éviter tout surstock. Elle privilégie la proximité tant pour son sourcing, en Italie, que pour sa fabrication, au Portugal, dans la région de Porto. Adeptes du slow fashion, les co-fondateurs n’entendent pas suivre le rythme effréné des collections saisonnières.
Outre son e-shop, qui réalise aujourd’hui 80% de ses ventes, la marque est commercialisée dans une quinzaine de boutiques multimarques en Allemagne et deux points de vente en France, chez 17H10 et Brand Bazar à Paris. Avant de faire ses premiers pas à l’export, Maison Baum entend conforter son essor dans l’Hexagone où elle recherche un agent. Les clientes ont la possibilité de la découvrir et de tester son chaussant, sur rendez-vous, au sein de son showroom situé dans le IXe arrondissement de la capitale. Elles n’auront plus à devoir s’encombrer d’une deuxième paire « confortable » glissée au fond de leur sac.
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Rédaction Laëtitia Blin
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