La liberté et la passion, l’alchimie du Festival de Hyères selon Jean-Pierre Blanc
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Telle une réaction à l’excès d’industrialisation et de surconsommation… l’économie circulaire a plus que jamais le vent en poupe. Pas question de gâcher le moindre mètre carré de matière. Alors que vous soyez fournisseur ou consommateur de cuirs et textiles, lisez la suite !
Bien décidée à se placer du côté de « l’obsolescence déprogrammée » (NDLR – entendez lutter contre le phénomène : commandes passées, production de matière lancée, collection annulée, cuirs finis non utilisés) une ancienne collaboratrice de maisons de luxe, a lancé sa société en 2018. Inlassable tête chercheuse, Virginie Ducatillon, sélectionne les peausseries fines inexploitées directement en tannerie pour créateurs de tous bords, qu’elle présentait jusqu’ici dans son dépôt parisien ou à l’occasion de ventes éphémères. Grâce à son site Internet, son entreprise prend une autre dimension. Conçu par Marie-Anne Gauly, passée par des pure players incontournables et non des moindres (Le Bon Coin), avec qui elle s’est fraîchement associée, le surplus digital d’un nouveau genre, soigne le parcours client. Il est désormais possible de commander un m² de cuir depuis son canapé, l’ayant observé sous toutes ses coutures, vidéo à l’appui. Descriptifs, conseils, sources, certifications… L’ambition est d’offrir aux clients une expérience fluide et transparente. Bientôt les premières ventes exclusives de cuirs issus de stocks dormants de grandes marques verront le jour avec une quinzaine de références de 50 à 300 m² par couleur. Restez connectés.
Sur les 400 milliards de m² de tissus fabriqués dans le monde chaque année, 10 à 20% de la production, soit environ 60 milliards de m², ne seront jamais utilisés selon la Fondation Ellen MacArthur…Alors que les pratiques de l’industrie textile sont au bout du rouleau, Charlotte Billot et Eléonore Rothley ont décidé de fonder leur bureau d’achat avec l’ambition de sauver les laizes en perdition. Depuis 11 mois, elles développent les partenariats, notamment avec les fabricants, confectionneurs et marques françaises, les incitant à transformer leurs stocks en revenus. De quoi faire le bonheur des créateurs émergents, décorateurs, costumiers ou écoles de mode qui cherchent des matières en petites quantités. Ainsi, il s’agit de donner une seconde vie à des métrages sans nécessairement passer par des processus de recyclage ou de transformation d’un produit. Au-delà des 10, 500, 1 000 mètres, les entrepreneuses planchent sur des débouchés d’upcycling à grande échelle dans des industries tierces. Pour l’heure, le catalogue comprend plus de 2 000 références en maille ou chaîne et trame (jersey, molleton, dentelle…) parmi lesquelles le duo effectue des recherches en adéquation avec les demandes. Passée cette étape indispensable, les clients sont conviés à découvrir leur sélection lors d’un rendez-vous à la tissuthèque UpTrade située à Vincennes.
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Rédaction Juliette Sebille
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