Maison Faret se (re)met en selle
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Entrelacs de cuirs, liège, placage bois et suédine, les ouvrages de Laure Bénard sont le fruit d’une composition entre plusieurs disciplines. Après un crochet au pays du soleil levant, la designer textile s’est installée près de Toulouse, où elle modélise des panneaux décoratifs comme autant de paysages intérieurs.
Son affinité pour les arts appliqués a grandi au fil des années sur la base d’un penchant naturel pour les activités manuelles. Sa première rencontre avec le textile a lieu au cours d’une formation en broderie de Luneville et à l’aiguille, comme on en côtoie traditionnellement dans les ateliers de haute couture. Diplôme des Métiers d’Art en poche, Laure Bénard complète son apprentissage par un voyage initiatique au Japon à la découverte de la teinture textile. Deux années à Kyoto au sein d’un atelier de peinture sur kimono éveillent son sens créatif et la mènent inconsciemment à développer des techniques connexes qui deviendront sa marque de fabrique.
Les prémices de son idylle avec le cuir sont nées sur le papier, à partir de dessins qu’elle découpait et tissait à l’envi. « En fin de compte, le papier étant assez difficile à travailler, je me suis tournée vers d’autres matériaux souples mais intissés parce qu’avec le tissu ce n’était pas possible de faire ce travail, et c’est ainsi que j’en suis venue au cuir », raconte la jeune femme. Partie du simili, qu’elle se procure pour ses premiers échantillonnages, Laure Bénard étoffe petit à petit ses collections et oriente sa pratique artistique vers la conception à façon.
Lauréate du concours régional des Ateliers d’Art de France, l’artisan designer a décroché un espace au salon Maison&Objet en septembre dernier. Déjà les architectes et décorateurs intérieurs internationaux se sont laissé séduire par son approche personnelle de l’intrecciato, hybride de broderie, vannerie et tissage. Précise, tous les motifs sont bons pour se caler au millimètre près ; Laure Bénard vectorise ses dessins qu’elle découpe encore à la main mais bientôt elle sera équipée d’un plotter à plat pour répondre à des besoins plus « sériels ». D’autres réalisations sont en cours tel le cannage rotin et cuir que l’on pourra découvrir au Rendez-Vous de la Matière dès que la situation sanitaire le permettra.
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Rédaction Juliette Sebille
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