Idées cadeaux de Noël en cuir, la sélection de la rédaction
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En septembre, WSN Dévelopement lançait Impact, dédié aux marques éthiques, écoresponsables, en marge du salon Who’s Next. Tour d’horizon des marques et initiatives que nous avons repérées.
Créée en 2018 par Aurélie Gisclon et Nicolas Raudrant, Wibes propose des sneakers aux influences culturelles française et africaine. Leur design épuré est rehaussé de touches colorées grâce au wax ivoirien, coton imprimé produit à Abidjan en édition limitée. Dessinés entre Paris et Abidjan, les trois modèles de sneakers mixtes sont confectionnés dans des ateliers de la région de Porto. La jeune marque fait chaque jour des petits pas au niveau environnemental et social : recours à des matières recyclées, soutien d’un petit atelier artisanal à Abidjan et à l’Association Internationale des Femmes de Côte d’Ivoire qui œuvre pour l’accès à l’éducation des femmes les plus démunies. Pour une paire de Wibes achetée, une journée d’étude leur est ainsi financée.
OTH est « née de la volonté de créer une marque dont les produits sont conçus à partir de matériaux recyclés afin de limiter le gaspillage », explique Arnaud Barboteau, son fondateur. Les modèles unisexes sont montés sur des semelles réalisées à partir d’anciens pneus de voitures, soit l’équivalent d’un pneu recyclé toutes les trois paires OTH produites. La marque va désormais plus loin puisqu’elle lancera, en mars prochain, en partenariat avec Recyc Leather un modèle réalisé à partir de chutes de cuir issues de gants de jardin, destinées à la destruction. Ainsi, la fabrication de dix gants de jardin génère au travers de ses seuls rebuts la fabrication d’une paire de sneakers.
Vous l’aurez peut-être croisé sur l’espace Smart Création à l’occasion de Première Vision. Olivier Grammont est le co-fondateur de Recyc Leather, fournisseur d’une matière née de la valorisation de chutes de cuir, certifiée RCS (Recycled Claim Standard). Les déchets de l’industrie sont sa principale ressource, qui l’ont amené à constituer un alliage de 70% de chutes de cuir, 20% de liant en latex naturel, les 10% restant se composent de finitions et couleurs. En parallèle, la start-up exploite le matériau à travers une ligne de petite maroquinerie baptisée Francs Bourgeois. Les articles sont commercialisés accompagnés d’un pochon en coton recyclé. Parallèlement Francs Bourgeois développe des collaborations, notamment avec la marque de sneakers OTH.
Si depuis 1983 une partie de sa production de tennis est réalisée en France sur le site de Jarzé (Maine-et-Loire), la marque du Groupe Eram a mis au point Re-Source, « une sneaker confortable, résistante, légère et recyclable ». Pour fabriquer ses modèles Re-Source, Tbs organise des collectes de chaussures usagées dans ses boutiques à l’enseigne ou à l’occasion d’événements. Le programme Re-Source comprend différentes phases. Une fois triées, les chaussures usagées sont démantelées et leur caoutchouc récupéré. Envoyée à un partenaire au Portugal, la matière première y est broyée puis revalorisée pour produire la sneaker. À ce stade, 70% du caoutchouc est issu de l’économie circulaire, l’objectif étant d’atteindre à terme, les 100%.
Après avoir œuvré chez Jérôme Dreyfus, Amélie Kaszuba a lancé sa marque de ceintures Entoure l’an dernier. Elle propose des modèles, tant masculins que féminins, dans de très belles peausseries issues de stocks dormants des grandes maisons ou tanneries, qu’elle s’attache à réemployer. Les ceintures sont designées au sein d’un atelier parisien labellisé EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant) puis fabriquées en séries limitées par un petit atelier dans la région de Cholet, « ce qui permet aussi de garantir des emplois locaux, valoriser et préserver un savoir-faire, et limiter l’empreinte carbone ». Autre particularité, elles sont dotées d’une fermeture à boutons de col « afin d’utiliser le moins de métallerie possible » ou peuvent être nouées. Des porte-clés et bracelets complètent la collection conçus, eux, à partir de chutes de sa propre production de ceintures.
Ethiopian Highland Leather (EHL) confectionne des produits en cuir de mouton, des hauts plateaux d’Éthiopie, jouissant de liberté et d’un climat agréable à plus de 3000 mètres d’altitude. Par conséquent, la peau de ce mouton est de grande qualité, plus fine que celle d’un mouton à laine et peut être amincie à 0,35 mm. Légère, résistante et durable, cette matière est fréquemment utilisée pour la confection des gants de golf. Les tanneries du groupe, certifiées ISO 9001/ISO 14001, équipée de laboratoire, répondent aux normes internationales, et pratiquent le tannage sans chrome, aux tannins végétaux, plus de 100 couleurs et autres finitions tie-dye inspirées de la méthode traditionnelle de teinture japonaise.
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Rédaction Laëtitia Blin
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