La liberté et la passion, l’alchimie du Festival de Hyères selon Jean-Pierre Blanc
Lorsqu’il initie en 1985 la première édition d’un festival de mode dans sa ville, Jean-Pierre Blanc fait un pari un peu fou, celui de promouvoir des ...
Sous la contrainte des restrictions se trame aussi l’étoffe de nouveaux événements créatifs, sélectifs et personnalisés. Du 1er au 5 février dernier, au lendemain de la fermeture des plus grandes surfaces commerciales, Texworld testait un rendez-vous alternatif de sourcing textile en plein cœur de Paris.
C’est sans doute le plus international des salons de sourcing matières. Habituellement estampillé de la bannière The Fairyland for Fashion (avant COVID), le salon bi-annuel organisé par Messe Frankfurt France (Apparel sourcing, Texworld, Leatherworld…) accueille plus de 1 500 entreprises extra-européennes pour 15 000 visiteurs. Malgré une session qui s’est déroulée in extremis en février 2020, et le renoncement contraint à l’édition de septembre, une réelle envie de maintenir un format physique s’est fait jour au sein de l’équipe.
Dans un contexte de digitalisation des salons amorcé bien avant la crise, le nouveau Président de Messe Frankfurt France, Frédéric Bougeard (ex. SAFI/Maison&Objet) est resté fidèle à la vision de son prédécesseur, Michael Scherpe, avec la mise en place d’un outil digital au service de l’expérience physique. Développée en collaboration avec Foursource, partenaire expert de mise en relation de sourcing textile, la solution a permis de faciliter plus de 3 000 échanges et devis concernant une sélection de 2 500 échantillons expédiés par les confectionneurs et tisseurs et quelque 500 acheteurs présents lors du showroom organisé début février.
D’une toute autre échelle pour la filiale française de la holding Messe Frankfurt GMBH qui n’a cessé de grignoter des mètres carrés du parc des expositions du Bourget depuis 1997, ce nouveau format de rencontres a réussi avec brio à faire fi de l’imbroglio des mesures restrictives (NDLR – une jauge de 80 personnes maximum quand la veille les grandes surfaces commerciales de plus 20 000 m² se sont vues dans l’obligation de fermer leurs portes), et nous faire oublier la COVID le temps d’une chasse au trésor parmi les pépites pressenties pour le printemps-été 2022.
Baignés de lumière sous les verrières de l’Atelier Richelieu, à deux pas de la Place de la Bourse, les visiteurs étaient conviés à bénéficier d’un accueil personnalisé et apprivoiser les tendances avec le tandem créatif de trendsetters Louis Gérin et Grégory Lamaud. Le tout scénarisé dans une ambiance luxuriante, avec un brin d’originalité, nous offrant une véritable bouffée d’air frais dans un (eco)système mode en sursis. Et pour surfer sur cette note positive, le rendez-vous prochain est programmé du 5 au 7 juillet.
Découvrez les 4 points forts tendances pressentis pour le printemps-été 2022.
Inscrivez-vous à la Newsleather pour recevoir nos articles à votre rythme et selon vos préférences de thématiques.
Rédaction Juliette Sebille
Photos © Thomas Deron
Lorsqu’il initie en 1985 la première édition d’un festival de mode dans sa ville, Jean-Pierre Blanc fait un pari un peu fou, celui de promouvoir des ...
Co-créée avec Florian Amiand, Recycuir collecte et valorise les chutes de cuir issues de la maroquinerie française en les transformant en une nouvelle ...
Promouvoir la circularité dans le luxe à travers la revente, la restauration, l’upcycling, tel est l’objectif de ce rendez-vous parisien, exclusif et ...