La ferme du Haut-Gast, vitrine des pratiques RSE de l’élevage bovin français
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Dans l’univers exigeant de la sellerie automobile haut de gamme, la tannerie Sovos-Grosjean s’impose comme un partenaire idéal des artisans selliers. Basée sur l’écoute, la réactivité et le sens du détail, sa démarche met en lumière tout un écosystème artisanal où qualité des peaux, justesse des couleurs sur-mesure et finis valorisant l’expérience sensorielle sont au cœur du projet automobile, qu’il porte sur de la restauration de véhicules anciens ou de la création.
Reconnue pour ses cuirs bovins pleine fleur d’exception aux coloris sur-mesure et aux nombreux finis, Sovos-Grosjean s’impose comme un choix naturel pour répondre aux exigences de la sellerie automobile de restauration.
Sur son territoire vosgien, où l’entreprise est ancrée depuis plus de 160 ans, elle a tissé des liens privilégiés avec des artisans locaux, telle la sellerie Bender, située à Thaon-les-Vosges, près d’Épinal, avec laquelle une collaboration durable s’est nouée, mais les collaborations s’étendent à toute la France.
Qu’il s’agisse de fournir une ou deux peaux pour la réfection d’un siège unique ou d’une commande pouvant aller jusqu’à six peaux pour un travail complet de restauration, les artisans selliers savent pouvoir trouver en Sovos-Grosjean un partenaire fiable. Un des points forts de ces partenariats est la capacité de la tannerie à reproduire fidèlement les coloris d’origine « En sellerie automobile, on nous demande souvent de contretyper une teinte à partir d’un échantillon », précise Marie Desbrosses, Responsable Communication et Marketing digital de la tannerie. Que la teinte figure parmi les plus de 1 300 références colorielles des archives, régulièrement augmentées de nouvelles créations, ou qu’il faille élaborer un coloris spécifique, à la carte, chaque demande peut être réalisée. Tout est pensé pour s’adapter : des assises aux plafonds en passant par les tableaux de bord ou les tapis de sol. La cohérence visuelle, mais aussi tactile, est ici essentielle.
Jacques Desbrosses, qui dirige la tannerie, insiste sur l’importance de savoir, dans les propositions faites aux selliers qui restaurent des véhicules anciens, concilier à la fois des qualités d’esthétisme, de toucher et de résistance. Il détaille : « Il y a un toucher, une ambiance, un ressenti, quand on rentre dans des voitures de grand prestige, comme des Porsche anciennes, auxquelles les amateurs sont sensibles. » Les cuirs bovins pleine fleur premiums, avec des finis très transparents, garantissent cette promesse d’expérience sensorielle unique.
Des finis qui peuvent aussi requérir des grains particuliers, obtenus par embossage, allant du grainage léger aux semi-perforations, parfois recherchées pour restaurer le centre d’une assise, d’un dossier ou encore un volant. Il faut savoir adapter les propositions en fonction des demandes de placement des cuirs. Des cuirs à la main très souple seront privilégiés pour le gainage du tableau de bord, le travail autour de la boîte de vitesse, là ou d’autres plus épais et résistants seront recherchés pour les tapis de sol, tout en conservant une parfaite cohérence d’aspect et de couleur.
En termes de technicité, c’est la résistance aux frottements, la durabilité du cuir en somme, qui est en jeu, certaines parties d’un siège, notamment le bout de l’assise, étant plus sollicitées. Les cuirs proposés pour ces usages sont tous traités et contrôlés pour leur résistance aux frottements. Certaines demandes de cuirs déperlant pour gainer un tableau de bord sont parfois émises. En parallèle de ces demandes très spécifiques, Sovos-Grosjean sait s’adapter à des clients travaillant sur des personnalisations de véhicules pour un usage plus quotidien. Tout l’art de l’entreprise consiste à savoir adapter ses propositions et à orienter dans le choix d’un cuir plus adapté à cet usage plus intensif grâce à des traitements spécifiques, comme la résistance aux UV par exemple.
En s’adressant à ses clients d’artisan à artisan, Sovos-Grosjean renforce cette agilité et cette compréhension de leurs besoins. Comme eux, gardienne d’un patrimoine, elle reste attentive à sa pérennité et à ses évolutions, en s’ouvrant à des démarches créatives originales.
Le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) détenu par la tannerie, couronne son engagement dans un travail artisanal où qualité, traçabilité et créativité guident chaque réalisation. Il constitue bien entendu un vecteur de communication, qui crée un lien de confiance et établit un langage commun avec ses clients artisans selliers, mais aussi designers et créateurs en quête d’excellence. Sovos-Grosjean s’engage dans des projets uniques et audacieux. La tannerie cultive activement les liens avec la création, participant notamment depuis deux ans aux rencontres des tanneurs français au sein de l’Institut Français de la Mode (IFM), organisées par la Fédération Française de la Tannerie Mégisserie (FFTM). Une ouverture qui permet des collaborations innovantes, repoussant les limites et explorant de nouveaux territoires.
Récemment, la tannerie a collaboré avec la designer Christelle Dietsch et la sellerie Borghino, elle-même labellisée EPV, pour son projet de création de trois intérieurs exclusifs de Jeep, nommé D10uniquevehicles, présentés lors du salon Prestige Auto à Beaune. Une interprétation originale autour de modèles automobiles contemporains uniques, disponibles à la vente. La tannerie a fourni des cuirs bovins d’exception pour trois modèles à l’esthétique bien distincte. Sur l’un, le plafonnier en cuir a été brodé d’une carte stylisée, intégrant une véritable œuvre graphique sur cuir ; un autre modèle intégralement revêtu de cuir noir est totalement épuré et joue sur les contrastes avec des liserés de cuir orange.
Sovos-Grosjean déploie sur ce type de projets sa valeur ajoutée : en tant que partenaire créatif, artisan dialoguant avec ses pairs. Par sa maîtrise des matières, sa souplesse et son écoute, le tanneur s’inscrit aussi bien dans la modernité des belles mécaniques contemporaines que dans l’authenticité patrimoniale de leurs illustres ancêtres.
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Rédaction : Hélène Borderie
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