Who’s Next : 3 marques phares à (re)-découvrir du 6 au 9 septembre

Sac Palma Mapoésie en cuir et canvas coloris ocre et kaki, 135 € prix boutique conseillé.

La prochaine édition du salon Who’s Next dévoilera les nouveautés printemps-été 2020 de plus de 1 500 marques de chaussures, maroquinerie, accessoires, prêt-à-porter ou encore beauté, Porte de Versailles à Paris du 6 au 9 septembre. Zoom sur trois marques coups de cœur.

Bosabo, quand savoir-faire et éthique font la paire 

Aujourd’hui dirigée par Joël Audouin, arrière-petit-fils du fondateur, et son épouse Françoise, secondés par leurs enfants Alexis et Justine, l’entreprise familiale Bosabo perpétue, depuis 1890, la fabrication artisanale de sabots dans ses ateliers de Montigné-sur-Moine dans le Maine-et-Loire, tout en intégrant de nouvelles techniques. Depuis avril 2018, son savoir-faire est d’ailleurs reconnu par le label « Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Aux côtés du traditionnel sabot, la marque propose des collections étoffées de 150 modèles – de la sandale en cuir métallisé en passant par les bottes en cuir façon poney -. Le bois, base de fabrication des semelles, provient des forêts domaniales du Pays de la Loire ou du sud de la Bretagne reconnues PEFC (Programme Européen de Forêts Certifiées). Tous les déchets bois sont également recyclés en interne pour alimenter la chaudière dédiée au chauffage de l’atelier et sécher les semelles. Soucieux de réduire l’impact énergétique lié au transport, les cuirs sont sourcés en France et en Europe. « La plupart de nos cuirs sont à tannage végétal, sans chrome. Sur demande, nous pouvons également travailler des peausseries de récupération », explique Joël Audouin. Afin de partager ses valeurs et initiatives, Bosabo a édité son Manifesto pour une mode responsable, éthique et tendance, disponible sur son site internet.

Bosabo c’est aussi 30 000 paires vendues en 2018, à majorité pour femmes, et pour la moitié à l’international. La marque, qui réalise 70 % de ses ventes avec ses collections estivales, est aujourd’hui distribuée dans quelque 150 points de vente en France et une centaine à l’étranger. Commercialisés dans une fourchette moyenne de 80 à 170 euros, prix boutiques, ses modèles sont diffusés tant chez les détaillants chausseurs que dans des boutiques de prêt-à-porter, concept-stores et grands magasins tels Le Bon Marché, Merci, Abou d’Abi Bazar et Garrice à Paris, Pop and Shoes à Lyon, Empereur à Marseille, Larralde à Saint-Jean-de-Luz et Biarritz mais aussi GravityPope au Canada, Bergdorf Goodman à New York ou Tomorrowland au Japon. « À l’heure où les boutiques indépendantes et les concept-stores luttent pour rester compétitifs, Bosabo offre à ses clients la possibilité de personnaliser leurs commandes. Toutes nos chaussures sont fabriquées à la demande, ce qui permet aux détaillants de véritablement différencier leur offre en choisissant entre différents styles, en sélectionnant le type de semelles et leur couleur, les cuirs – ou textiles – et ce, dans une large palette de coloris. » Bosabo développe également des collaborations avec d’autres griffes comme Kickers, Bellerose, Acôté (marque de Côté Lac).

Sandales Bosabo en cuir de vachette à tannage végétal sur semelles bois, flexible et anatomique, et talon haut, 159 € prix boutique conseillé.

Entre art et design, l’univers poétique de Mapoésie

Depuis 9 ans, Mapoésie revisite l’univers de l’accessoire – mode et maison – à travers une identité graphique forte et le style très personnel de sa créatrice, Elsa Poux. Formée à l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, la jeune femme a fait le choix de travailler avec des artisans au savoir-faire ancestral, notamment « l’impression au cadre dans la tradition indienne qui permet de révéler la magie des dessins ». En petites séries, foulards, pochettes, totebags, coussins, suspensions décoratives…, font la part belle aux étoffes de coton, soie, laine ou encore au cuir. Cette année, la marque étoffe son univers avec des sacs à main, cabas, pochettes d’ordinateurs ou encore étiquettes pour bagages. Tout cuir, en laine et cuir, en canvas brodé et cuir, les accessoires, fabriqués en Inde, sont commercialisés de 24 à 160 euros, prix boutiques conseillés, selon les formats et les matières. La prochaine collection hivernale comptera près de 80 % de sacs avec du cuir.

Mapoésie est distribuée en Europe, au Japon et jusqu’en Australie à travers plus de 300 points de vente – multimarques mode, concept-stores, boutiques de décoration, grands magasins notamment le Bon Marché et le Printemps en France -, et au sein de boutiques de musées (Centre Georges Pompidou à Paris, Le Louisiana au Danemark, MOMA à San Francisco…). Dans l’hexagone, la griffe est notamment commercialisée chez Smallable, Made by moi, Arlette, Désordre Urbain, Vanina Escoubet à Paris, Globe à Besançon, Rosy par cœur à Annecy, Merci Marius à Hyères… Et elle possède une boutique à l’enseigne dans la capitale, rue du Chemin-Vert dans le XIe arrondissement.

Sandales plates Amore à nœuds en chèvre velours marine, du 36 au 41, au prix boutique de 135 €.

Anaki Paris, marque de caractère

Depuis 2010 Anaki Paris chausse les femmes avec des modèles intemporels revisités selon un savoir-faire traditionnel. Créée par Eva Goldberg, Matthieu Pinon et Yohann Cherbit via leur société EMY103, spécialisée dans le développement, la fabrication et la distribution de chaussures, la griffe fait la part belle aux derbys, mocassins, escarpins, sandales plates ou compensées, bottines ou bottes. Fabriqués en Europe (Espagne et Portugal), de manière artisanale à partir de cuirs origine Italie, Espagne ou Portugal, les modèles sont commercialisés dans une fourchette moyenne de prix boutiques comprise entre 130 et 195 euros l’été, et 160 à 250 euros l’hiver. Les collections signées Anaki Paris comptent plus de 80 modèles par saison, déclinés dans une vaste palette de matières et coloris. « Elégants avec un brin de fantaisie », ces intemporels sont aujourd’hui distribués chez les détaillants chausseurs multimarques, dans des boutiques de prêt-à-porter, grands magasins et autres concept-stores, soit 250 revendeurs en France et à l’international, tels Le Printemps, le BHV, les Galeries Lafayette, Fluo ou encore Scénario à Paris, Episode à Cassis, Kouros à Clermont-Ferrand, Guzzi à Nantes, Victorine & August à Fréjus… La marque se développe également à l’export – au Japon, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Italie ou encore en Corée – où elle réalise aujourd’hui 20 % de son chiffre d’affaires, une part en forte progression ces dernières saisons.
Outre Anaki Paris, la société EMY103, basée à Paris, gère les marques Canal Saint Martin – griffe hybride entre basket et espadrille -, Apologie, Couleur Pourpre et Flavio Création.

Rédaction Laëtitia Blin

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