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À l’occasion de la biennale des métiers d’art Révélations à Paris, l’artisan sculpteur Marie Barthès présentait ses dernières créations. Une gamme de mobilier étonnante imprégnée d’un univers poétique qui flirte avec la sensualité.
Favori de Marie Barthès, le cuir a ceci d’attrayant qu’il se plie à tous ses désirs. Embossé, gainé, doré à chaud, brodé, perforé, il habille depuis quelque temps une série de miroirs qu’elle décline en pièces uniques. Reflets de son attraction grandissante pour cette matière, les objets lui consacrent de plus en plus d’espace. Si le miroir prend de moindres proportions dans ses dernières réalisations hautement décoratives, la fonctionnalité n’en demeure pas moins essentielle à sa démarche. C’est ainsi qu’elle distingue l’artisanat de l’art. Et puis de l’autre côté du miroir, il y a Alice au Pays des Merveilles : il renvoie la lumière, ouvre de nouvelles perspectives. « Le miroir a toujours été présent dans mes créations, il amène un peu de luxe ». Car celle qui explorait à l’origine des matériaux plus pauvres a été amenée à monter en gamme, séduisant une clientèle de fidèles particuliers à l’international, du Moyen-Orient, de Chine, et des États-Unis pour l’essentiel, ainsi que de professionnels de l’architecture intérieure. « Le cuir c’est une très belle découverte mais je travaille toujours en parallèle avec la masse sculpture, c’est-à-dire que je pense le volume avant de choisir ma peau ». Sculpteur de formation, c’est après quelques premières années de carrière à développer des décors de cinéma, qu’elle fait le choix éclairé de donner corps à son propre univers. La recherche autour des formes, centrée sur les deux fonctions – miroirs et luminaires – qu’elle ne quittera jamais, illustrent l’héritage de l’enseignement qu’elle a reçu à l’École Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art à Paris et auprès de Serge Mouille, son professeur. Membre des Ateliers de France dès 2009, elle célèbre depuis l’artisanat d’art au travers de créations contemporaines qu’elle façonne dans son atelier aux portes de Paris et se fournit régulièrement auprès de Tassin, fournisseur historique de cuir pour l’ameublement et la décoration.
Rédaction Juliette Sebille
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