Maison Faret se (re)met en selle
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Passés les soubresauts de l’histoire, à l’aune d’une nouvelle ère pour la marque, Manuela de Juan célèbre 50 ans de style et d’élégance en prise avec son temps. Au printemps prochain, une ligne de vêtements pour filles et une collection de chaussures pour femmes, nées de la volonté de leurs partenaires wholesale, viendront combler les inconditionnels aux quatre coins de la planète.
Prenez une Mary Jane, twistez-là de coloris pop, ajoutez une petite touche d’espièglerie, vous obtiendrez Mimi, le modèle phare de Manuela de Juan. Aux origines de l’entreprise en 1970, la créatrice éponyme souhaitait chahuter les incontournables ballerines à brides pour chausser ses filles ! Depuis, une ribambelle de celebrities et de royal babies ont adopté les jolis souliers de la marque ibérique (NDLR – la petite Harper de Victoria Beckam et Haven de Jessica Alba, les familles royales du Danemark et de Suède, entre autres).
Actuellement, 95 000 paires estampillées Manuela de Juan passent entre les mains d’artisans experts. En 2001, l’entreprise est devenue un groupe sous la houlette d’Antonio Lopez-Roca de Juan, le fils de Manuela Roca de Juan. Implantée dans le berceau de l’industrie de la chaussure à Alicante en Espagne, la manufacture y voit se succéder la progéniture de Tritex Corporation : Maá en 2001, puis Akido en 2017, deux marques de sneakers et chaussures en toile plus casual qui font la part belle aux matières naturelles.
Commercialisée tout autour du globe par un réseau de 180 revendeurs, Manuela de Juan doit son ascension au wholesale (90% du chiffre d’affaires réalisé wholesale vs 10% retail (boutique Madrid et site e-commerce). Un succès tel que l’entreprise a profité de cette période de latence pour ralentir la cadence et se recentrer sur le produit. À l’écoute de ses partenaires, qui proposent la panoplie complète du vestiaire enfant, la marque décline son univers avec une ligne de vêtements, dont l’arrivée en boutique est prévue pour le printemps 2022. Les mères déjà conquises pourront dans le même temps jeter leur dévolu sur une nouvelle gamme de souliers qui leur sera exclusivement dédiée.
1970 : création de la marque éponyme de souliers filles par Manuela Roca de Juan, propriétaire de boutiques de chaussures pour femmes en Espagne.
1990 : lancement de la ligne garçons.
1995 : déclinaison d’une ligne pour l’école.
2001 : reprise de l’entreprise par le fils de Manuela de Juan, Antonio Lopez-Roca de Juan. Gérant d’un show-room à New York, il a pour ambition d’externaliser les ventes et internaliser la production. Il crée un groupe de marques Tritex Corporation et lance un label de sneakers pour enfants MAÁ, inspirée de l’état d’esprit californien.
2002 : Manuela de Juan s’exporte en France, avec un premier point de vente au Bon Marché à Paris.
2003 : l’entreprise poursuit son externalisation aux U.S.A.
2005 : Manuela de Juan met un pied aux Émirats Arabes Unis.
2006 : la marque part à la conquête de l’Asie.
2007 : lancement du site e-commerce qui représente aujourd’hui 6% des ventes de la marque.
2017 : ouverture de la première boutique en propre à Madrid. Le groupe se diversifie dans une nouvelle ligne pour enfants qui fait la part belle aux matières naturelles : Akido.
2020 : en pleine pandémie, Manuela de Juan souffle ses 50 bougies en catimini.
2021 : lancement d’une ligne de vêtements pour filles et d’une ligne de chaussures dédiée aux femmes.
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Rédaction Juliette Sebille
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