Éric Bergère, conversation inspirante sur une mode authentique
Signature discrète mais influente de la mode, Éric Bergère a collaboré avec les plus grandes maisons de luxe françaises et internationales. Directeur ...
Le 16 septembre dernier à Paris a eu lieu, à l’initiative du Conseil National du Cuir, le premier Sustainable Leather Forum dédié à la Responsabilité Sociétale des Entreprises de la filière. Une rencontre à laquelle a participé la marque française de chaussures pour hommes et femmes M. Moustache qui a fait part des difficultés rencontrées dans la mise en œuvre d’une politique de recyclage des modèles.
En effet comment gérer la fin de vie d’un produit de mode quand chaque saison une nouvelle collection arrive sur le marché ? C’est la problématique sur laquelle travaille la marque lancée en 2012 par trois amis – Antoine Vigneron, Guillaume Alcan et Thibault Repelin -. En mars dernier, la start-up a initié un programme de recyclage baptisé Enco[re]. « C’est à la marque de gérer la problématique de la fin de vie ou de la réutilisation de ses produits, même si recycler une chaussure se révèle très complexe », estime Thibault Repelin. En partenariat avec l’industriel allemand SOEX, spécialiste du recyclage de chaussures – soit destinées au marché de la seconde main si elles sont encore en bon état, soit entièrement recyclées -, la PME se heurte aujourd’hui aux limites de cet investissement. En effet cette collaboration a pris fin faute de rentabilité pour le spécialiste qui privilégie plutôt les gros volumes des grandes enseignes. « À notre « petit » niveau, prendre des mesures RSE est un engagement compliqué. » Mais les jeunes entrepreneurs entendent intensifier leur implication dans le développement durable et mènent actuellement une réflexion « afin d’intégrer ce processus de recyclage sans passer par une telle structure. Nous sommes à la recherche de partenaires pour faire évoluer notre programme vers une approche peut-être plus globale ». Leur but ? « Que le recyclage devienne la norme. » M. Moustache, qui compte aujourd’hui quatre boutiques à l’enseigne en France – Paris, Bordeaux et Toulouse -, entend faire entrer « l’industrie dans un cercle plus vertueux et prendre toujours plus de mesures pour une production responsable ».
Rédaction Laëtitia Blin
Signature discrète mais influente de la mode, Éric Bergère a collaboré avec les plus grandes maisons de luxe françaises et internationales. Directeur ...
Depuis 1905, Bopy chausse les enfants avec des modèles en cuir alliant style, confort et qualité, issus d’un savoir-faire entretenu depuis cinq ...
Spécialisée dans la transformation de peaux de poissons en cuirs marins haut de gamme, la tannerie lyonnaise ICTYOS a franchi une nouvelle étape avec la ...