La seconde main, une extension logique
« Toutes les parties d’un sac sont réparables, expliquent les deux associés. Nous avons établi une relation de confiance avec notre clientèle. La seconde main, que nous proposons désormais, résulte d’une demande croissante. Nous étions en effet très souvent sollicités lors d’achat de pièces d’occasion pour du conseil, tel que le coût et les possibilités de réparation, la durabilité du produit, l’entretien ou encore sa cote sur le marché de la seconde main. L’achat d’un article de maroquinerie de seconde main est un geste écologique. Il prolonge sa durée de vie et évite la production d’un nouveau produit. » Ce nouveau service d’achat/vente de sacs griffés restaurés représente déjà 10% du chiffre d’affaires. L’Atelier 23.11 compte atteindre 30% ; le potentiel est réel. « Nous ne sommes qu’à nos débuts, poursuivent Virginie et Laurent Boukobza. Le marché de la seconde main est en pleine expansion. Les maisons de luxe suivent le pas, signe que ce marché offre des opportunités économiques importantes. Grâce à notre sourcing à l’international, nous proposons une offre concurrentielle et multicanale de qualité, déployée auprès d’un réseau de conciergeries, de grands magasins, de nos boutiques, de notre site internet… Elle va nous permettre de dynamiser notre activité, de fidéliser notre clientèle tout en répondant, à notre niveau, aux défis d’une consommation raisonnée. Nous avons observé qu’en France, plus que dans les pays anglo-saxons, la clientèle recherche des articles en excellent état. Pour nous, le service de bichonnage est indissociable d’une vente. Chaque pièce vendue par l’Atelier 23.11 est au préalable nettoyée, hydratée. » Une mise en beauté qui mérite bien une seconde vie !
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