La Filière Française du Cuir, une présence incontournable au SIA

Leather Fashion Design (LFD) renouvelle sa participation au Salon International de l’Agriculture (SIA) à la rencontre des acteurs de l’amont de la filière cuir au sein du stand « Vachement Cuir » de la Filière Française du Cuir. Rencontre avec Christophe Dehard, Président de l’Alliance France Cuir.

En quoi est-ce important pour la Filière Française du Cuir d’être présente sur le SIA ?

L’Alliance France Cuir est une organisation professionnelle unique, dédiée à la matière cuir qui regroupe 21 fédérations professionnelles représentant toute la chaîne de valeur, de l’élevage à la vente du produit fini.
Notre participation au salon vise à rapprocher l’aval de l’amont de la filière. En tant que président de l’Alliance France Cuir, j’ai à cœur de promouvoir la collaboration au sein de toute la filière. Cela passe notamment par le rassemblement des acteurs lors de cet événement d’ampleur. Je suis d’ailleurs ravi que certaines maisons de mode aient prévu de nous rendre visite. Elles pourront ainsi mieux comprendre les enjeux liés au monde agricole, enjeux qui influencent directement la matière première qu’elles utilisent et apprécient tant.
Notre stand nous permet de sensibiliser les visiteurs – grand public, professionnels et institutionnels – à la matière brute en lien avec l’élevage, aux métiers de l’amont, et de valoriser la notion de « coproduit animal » avec un focus particulier sur le cuir. Le cuir est une matière d’origine naturelle, biosourcée qui participe à la valorisation d’un coproduit de l’industrie agroalimentaire et s’inscrit donc pleinement dans une démarche d’économie circulaire. Nous multiplions par ailleurs les contacts et les entretiens avec les éleveurs afin de rétablir un dialogue, gommer les idées reçues, encourager les bonnes pratiques liées à la peau de l’animal… La sensibilisation des pouvoirs publics représente également un message majeur.

À quels enjeux majeurs la filière est-elle confrontée ?

L’industrie du cuir est confrontée à d’importants défis, parmi lesquels la décapitalisation croissante du cheptel due aux évolutions du mode de consommation alimentaire, aux attentes sociétales et aux contraintes économiques auxquels font face les agriculteurs. Cela impacte l’approvisionnement en matières premières, d’où l’importance de travailler toujours plus sur la qualité.
Les défis liés au dérèglement climatique, aux évolutions des modes d’élevage, l’adaptation aux exigences du bien-être animal sont autant de challenges à relever.

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Rédaction Laëtitia Blin