La liberté et la passion, l’alchimie du Festival de Hyères selon Jean-Pierre Blanc
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Qui n’a jamais ressenti de l’absurdité en jetant un packaging des plus soignés si tôt sa commande déballée ? Ou au contraire en se voyant gratifié d’une nouvelle livraison d’un bien endommagé faute de précaution. Trop de packaging ou pas assez, d’un point de vue de la planète la résultante est la même – un gâchis -, mais entre les deux il y a un monde…et des idées qui font leur chemin. Direction l’Estonie, où la start-up originaire de l’archipel finlandais a posé ses valises pour des raisons de confort logistique. Depuis son entrepôt du continent, elle réceptionne ses enveloppes en polypropylène (PP) recyclé et recyclable. Conditionnés pour durer, les emballages RePack, peuvent être utilisés au minimum 20 fois et bien au-delà selon les tests. Certes plus onéreux que les packagings classiques, ils incluent le retour prépayé de n’importe quelle boîte aux lettres quelle que soit la région du monde où se trouve l’internaute shopper ! Derrière l’ingénierie un peu de philanthropie, notamment de la poste estonienne qui a tout de suite concédé un tarif fixe pour plusieurs années.
En France, les « ecological native brands » comme Shunkfunk (SKFK) ou Hopaal à Biarritz « qui veulent tout faire de façon écologique » ont intégré le service, et un pure player connu est à l’essai, confie la responsable de ce marché Clémence Avignon. Les marques de mode ou de luxe telles que Ganni parmi la centaine de clients BtoB, avec des produits qui ne nécessitent pas de protection rigide, sont visées en premier lieu, mais les concept-stores pourraient bien rejoindre l’initiative prochainement. Seule exigence, une quantité minimale de 100 pièces illimitée dans le temps. Aussi certaines marques n’hésitent pas à mettre les consommateurs finaux à contribution. « C’est 3 euros le sac et pour le réutiliser il faut le recommander mais beaucoup de marques proposent le colisage soit en usage unique gratuit soit en usage renouvelable écologique en option payante. C’est le cas d’Hopaal dont le taux de sélection est de 65% parmi ses clients », précise Clémence Avignon. Un double bénéfice pour la marque qui non seulement n’a pas de frais à avancer mais fait des économies puisqu’elle a moins d’emballages à usage unique à acheter. De quoi anticiper la législation future, qui comme en Allemagne prévoit de taxer les entreprises sur ces derniers.
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Rédaction Juliette Sebille
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