La liberté et la passion, l’alchimie du Festival de Hyères selon Jean-Pierre Blanc
Lorsqu’il initie en 1985 la première édition d’un festival de mode dans sa ville, Jean-Pierre Blanc fait un pari un peu fou, celui de promouvoir des ...
Inaugurée en juillet 2006, Paris-Milan, la boutique d’Emmanuelle Herry se positionne en dénicheuse de talents et d’exclusivités. Depuis peu, le commerce s’est aussi ouvert au digital. Rencontre avec une détaillante 3.0 !
Je crois que cela m’a toujours plu ! Après des études de commerce à Paris, une expérience dans la grande distribution et un poste de commercial chez Estée Lauder pendant 3 ans, j’ai tout plaqué pour me réinstaller dans ma région. Là, un groupe rennais m’a proposé d’être Acheteuse Textile et Chaussures. Forte de cette expérience et passionnée par la mode en général, j’ai décidé de me lancer en 2006 en ouvrant ma propre boutique.
J’ai repris une boutique baptisée L’escarpin, de 32 m² de surface de vente, qui était sur le créneau du confort et j’ai opéré un virage à 180 degrés. Paris-Milan propose des modèles homme et femme moyen et haut de gamme avec des marques à l’accent sportswear, des créateurs et depuis un an pas mal d’exclusivités.
Elles sont nombreuses pour répondre à la diversité de style de notre clientèle. Il y a notamment Ash, Avril Gau, Chie Mihara, Faguo, JB Martin, Mellow Yellow, Myma, No Name, Repetto, Schmoove, Sebago, Anaki, Bobbies ou encore Veja… Mais depuis un an, je travaille un nouveau positionnement pour proposer des exclusivités sur la région. L’idée c’est d’anticiper et d’être la première à référencer une marque. Ainsi, pour l’été 2019, je suis fière de proposer les chaussures Craie, les sacs et chaussures Repetto et les souliers Heschung qui sont des exclusivités sur le département.
L’évolution du commerce a été très rapide. Il ne suffit plus d’avoir la bonne offre pour faire venir le client, il faut aller le chercher. Aujourd’hui, les consommateurs passent moins en centre-ville qu’auparavant, ont moins de temps. Il faut s’adapter et rester positif ! Depuis un an, j’ai créé un site marchand – leçondestyle.com – et investi les réseaux sociaux. C’est un autre métier, mais c’est indispensable. On constate qu’internet associé au commerce physique génère du trafic en boutique. Ça demande beaucoup de travail, mais c’est prouvé et mathématique, les deux ensembles, cela paie !
Il s’oriente autour de deux axes principaux : les achats et la satisfaction clients. Ainsi, j’effectue au quotidien une veille au niveau des produits et des marques pour être en mesure de proposer une sélection pointue, variée, de qualité et dans l’air du temps. Je parcours beaucoup les salons professionnels en France et à l’étranger – Who’s Next, Premiere Classe, Micam, Crecendo Expo, Maison&Objet afin de présenter des produits qui vont permettre aux clientes d’assumer leur propre style. La chaussure reste mon cœur de métier, mais aujourd’hui je souhaite évoluer et proposer un univers plus complet en intégrant de l’accessoire et du prêt-à-porter dans mes sélections.
En parallèle, je me dois aussi d’être à l’écoute des besoins de chacun et d’offrir une vraie expérience en boutique. Ainsi, prochainement, une tablette sera installée en support à la vente. Elle permettra aux clientes de visualiser l’ensemble des modèles disponibles, même ceux qui ne sont pas exposés sur la surface de vente. En outre, pour chaque achat effectué hors soldes, nous offrons un petit cadeau.
Enfin, dernier projet, je travaille en ce moment sur l’ouverture d’une seconde boutique prévue pour la fin de l’année afin d’optimiser la rotation de stock.
Je rejoins le mouvement car les clients sont de plus en plus sensibles à ces discours. Moi-même, j’insiste sur le Made in France que je plébiscite. Je propose depuis longtemps des marques comme Heschung ou Paraboot en chaussures ou Herbert Frère Sœur en accessoires. Enfin, l’hiver prochain, je répondrai aux demandes vegan qui me sont faîtes en faisant rentrer des marques dédiées. C’est une autre évolution à prendre en compte.
Rédaction Céline Vautard
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