La liberté et la passion, l’alchimie du Festival de Hyères selon Jean-Pierre Blanc
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Confortée par les performances économiques actuelles et les pronostics plus que prometteurs du marché de la seconde main, Reflaunt a cartographié les circuits de distribution de la mode d’occasion. En moins de deux ans, la start-up a réussi à pénétrer le cercle de marques en vogue avec une technologie « circulaire » leur permettant de réaliser l’intégration verticale de ce type de transactions. Trois questions à Felix Winckler son co-fondateur.
Nous avons une offre assez large autour de l’économie circulaire, qui consiste à donner une seconde vie grâce à la revente d’occasion, le recyclage ou le don. Nous cherchons principalement à travailler avec les enseignes ou marques de luxe dont des produits ont une valeur commerciale sur le marché de la seconde main, comme BA&SH ou Balenciaga. Nous déployons déjà nos solutions en Europe pour certaines d’entre elles alors que nous avons lancé le service il n’y a même pas un an à Singapour ! Mon associée (NDLR – Stéphanie Crespin) a monté l’équivalent de Vestiaire Collective là-bas et elle s’est rendu compte qu’il y avait un intérêt croissant de la part des marques qui s’impliquent pour monétiser la revente de leurs produits et veulent pouvoir reprendre un peu le contrôle de ce qu’il se passe sur ces plateformes. C’est un marché très fragmenté, très local, Vestiaire Collective ne marche qu’en France pour ainsi dire. Et donc en bref, notre prise de position c’est de reprendre le contrôle sur l’humain, de connecter les vendeurs de première main, que ce soit marques ou multimarques (NDLR – Reflaunt travaille avec Club 21) avec un réseau mondial de revente qui a lieu sur des plateformes tierces (Vide Dressing, Style Tribute, Luxury Closet et bien d’autres en Europe, Asie et au Moyen Orient). Ainsi nous permettons à nos clients de maîtriser tout le customer journey, c’est-à-dire les messages, les échanges avec les consommateurs, qui vont être brandés en commun accord avec eux.
Notre technologie permet d’harmoniser les échanges de notifications avec ces plateformes dans l’environnement de la marque (NDLR – sous la forme d’une interface dédiée en ligne). Une fois le produit vendu, le consommateur va recevoir un e-mail avec l’adresse de destination, et après validation de la vente il va être payé soit en consommation de crédit avec la marque concernée, soit en cash, même si notre volonté première était plutôt de faciliter la revente en magasin. Tout ce qui a une valeur commerciale peut être revendu d’occasion à travers notre plateforme connectée. Et tout ce qui n’en n’a pas ou peu, peut-être collecté par des partenaires qui vont soit recycler soit faire don des vêtements. Parfois, le retailer alloue un bonus au consommateur dans ce cas. De notre côté, nous facturons la connexion à notre réseau au forfait sachant que nous donnons également accès à nos données sur les transactions de seconde main afin de donner de la visibilité sur le marché, et nous prenons une commission sur les transactions.
Oui, mais de taille raisonnable comme Stefania Mode (NDLR – rebaptisé Modes) en Italie qui a aussi des petites boutiques à Capri et Porto Cervo, fait beaucoup d’Online et génère autour de 60 millions de chiffre d’affaires. Nous avons des discussions avec des détaillants multimarques mais c’est difficile compte tenu des volumes qu’ils font ou du type de technologie employée. Aujourd’hui nous sommes une petite équipe donc nous sommes focalisés sur des grands comptes mais je pense que d’ici 6 mois-un an quand nous aurons grandi, nous pourrons élargir.
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Rédaction Juliette Sebille
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