Le sur-mesure comme nec plus ultra du confort
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Elle est sur le marché depuis 6 mois, avec un produit qui risque fort de prendre des parts sur la manne que constitue l’offre de nouvelles matières végétales. Alors que la plupart de ses concurrents vegan, militant pour une industrie textile plus durable, avec des alternatives qui ont encore une – certes faible – proportion ou finition à base de pétrole, il semblerait que l’entreprise Natural Fiber Welding, l’ait réduite au néant. Son remède ? Liés dans une couche de latex, des ingrédients exclusivement naturels – végétaux ou déchets verts – produisent une nouvelle surface tels des sédiments issus de débris qui se transforment en roches de caractéristiques diverses. Ni cuir, ni synthétique, la substance appelée Mirum se compose de latex d’hévéa, mêlée d’huile de soja et d’acide citrique contenu dans les pelures d’oranges à hauteur de 80%, faisant office de liant sous l’effet d’une pression à chaud avec des résidus de plantes. « Nous recyclons toute fibre naturelle, tous types de déchets. Pour le riz par exemple, nous nous servons de la balle qui enferme le grain », sous-produit dérivé de la récolte, mais aussi « du coir enveloppant la noix de coco, ou de particules de liège générées par le rasage des bouchons de bouteilles de vin », précise Greg Stillman, responsable des ventes en Europe de l’usine basée dans l’Illinois. Ainsi la formule de base, indispensable à la performance produit est personnalisable à l’envi (plus de riz, moins de liège, du blé…) et peut être appliquée selon différentes techniques (dos en coton ou en liège ; en sandwich avec du liège au dos, du coton au milieu et un dessus en Mirum par exemple). De nature souple, le Mirum est disponible en « ready to buy sheets » comme en sur-mesure. Particulièrement adapté à la fabrication de maroquinerie, ceintures, chaussures, jacrons de jeans…la matière est protégée par le brevet américain n° 10 400 061 et toujours à l’étude pour offrir des débouchés dans l’industrie automobile.
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Rédaction Juliette Sebille
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