London between grey and brown : carnet d’adresses

Welcome to London! La ville qui joue de son insularité et de ses paradoxes, entre immuabilité et modernité, entre respect des droits civiques et permanence des privilèges alors que les feuilles frémissent sous le vent des annonces contradictoires pro et contre Brexit. Partons pour une promenade dépaysante, le temps d’un week-end, humer l’air du temps britannique et prendre un bol d’air énergisant.

Le parcours shopping traditionnel glisse de Fulham Road/Sloane Street vers Soho/Covent Garden. Peut-être pour nous permettre de traverser Hyde Park, qui prépare joyeusement sa saison glorieuse ? Les feuilles jaunissent et roussissent encore modestement en cet automne en demi-teinte, tantôt arrosé de légères ondées, tantôt percé de timides rayons de soleil.
Les vitrines, plus radicales, annoncent carrément l’hiver ! Elles semblent inspirées par le « Royal Festival » des pastels délicats : bleu glacier, rose poudré, blanc neigeux qui se confrontent aux couleurs affirmées : marron grillé, bleu « worker » et jaune grinçant.
Les vêtements, désormais plus formels, affichent toujours des carrures over-size et des manches jusqu’aux ongles. Les accessoires sont ultra soignés et élégants. Sacs et bagages fonctionnels se font design ou vintage.
La ville dénombre une armada de concept-stores luxueux, dont certains très récents (Flannels), et sert toujours de « lab-test » aux nouvelles enseignes des marques (Arket). Côté vintage, l’Est de la ville entre Camden et Shoreditch, n’est jamais en panne de nouveaux lieux. Dans les musées, on passe fébrilement du monde merveilleux et poétique de Tim Walker (au V&A Museum) à l’étrangeté lumineuse d’Olafur Eliasson (New Tate Modern).

Londres éclectique, Londres électrique, n’a pas fini de nous surprendre et de nous attirer !