La Rue du Made in France, vitrine du savoir-faire français à Paris
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Présent lors des Fashion Green Days (Forum de la mode circulaire) à Roubaix en mai dernier, Éric Mertz, Président de la Fédération Nationale de l’Habillement, a donné des pistes pour permettre aux détaillants de suivre la tendance.
Le marché du prêt-à-porter est en souffrance mais le commerce n’est pas mort. Il est présent sur le plan physique mais aussi digital.
Il y a de la part des consommateurs une vraie prise de conscience collective à travers le phénomène de déconsommation : ainsi 40% d’entre eux déclarent avoir délibérément dépensé moins pour « acheter mieux » en 2018, selon l’Observatoire Économique de l’Institut Français de la Mode (IFM). C’est historique car il y a un point de basculement inédit. D’un modèle basé sur les prix, on passe à un modèle basé sur des valeurs.
Pour le détaillant, cela signifie plusieurs choses : anticiper les années à venir et inventer un nouveau modèle économique pour répartir la marge différemment entre le distributeur, le client et le fournisseur ; mais surtout en boutique, il a un vrai rôle à jouer pour présenter ces collections qui allient créativité et qualité au travers d’une production raisonnée.
Nous sommes face à une vision disruptive qui est un véritable enjeu pour tous les acteurs de la filière. Les attentes sont là et il faut y répondre. Mais les détaillants sont pour beaucoup désarmés face à la montée de tous ces nouveaux courants de consommation que sont la mode éthique, l’upcycling, la seconde main, le recyclage … Il y a un travail à faire pour les rassurer et les aider à comprendre ces nouveaux phénomènes. Si la fast fashion a tout bousculé à son époque (plus de collections, baisse des prix), aujourd’hui nous avons un retour à quelque chose de plus raisonnable : la slow fashion.
Les boutiques indépendantes ont plein d’atouts : la connaissance du produit, de leurs clients, elles entretiennent de vraies relations humaines. La mode éthique est une solution pour se différencier face à un paysage commercial uniforme. La distribution a besoin de marques éco-virtueuses mais aussi audacieuses pour répondre aux attentes du marché. Les boutiques comme les marques ont un rôle à jouer.
La Fédération Nationale de l’Habillement est le seul syndicat patronal représentatif des commerçants indépendants du secteur de l’Habillement-Textile en France. Elle négocie la convention collective et s’investit pour la pérennisation du commerce indépendant en centre-ville. Elle regroupe 38.000 magasins, 80.000 salariés et pèse 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Elle mène des actions de veille et de lobbying mais aussi d’anticipation et d’accompagnement des mutations de la branche par la formation et l’information des publics concernés.
Rédaction Céline Vautard
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