La Rue du Made in France, vitrine du savoir-faire français à Paris
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Basée sur un business model original de vente en ligne en pré-commande à la clientèle finale, la nouvelle marque monoproduit Forlife a tout naturellement parié sur le blouson en cuir, incontournable du vestiaire masculin. Tout en souhaitant contourner la surproduction, les frères Lucas et Séverin Bonnichon, également co-fondateurs de la marque Cuisse de Grenouille, entendent couper la marge pour rester accessible à une jeune clientèle.
Connus pour leur marque lifestyle accessible Cuisse de Grenouille, Lucas et Séverin Bonnichon « rêvaient de proposer de beaux produits, pour la vie, à des prix compétitifs ». Et en la matière, le blouson de cuir s’impose comme une évidence. « Dans le cadre de Cuisse de Grenouille, le produit sortait entre six cents et mille euros, trop cher pour notre offre et notre clientèle. Nous avons donc eu l’idée de recourir au principe de la pré-commande qui coupe les marges », explique Séverin Bonnichon. « Nous avons rencontré un partenaire, associé à un industriel indien à la fois tanneur et fabricant, avec lequel ce fonctionnement était possible et avons créé la marque Forlife Paris. Ce fabricant travaille depuis trente ans dans le cuir pour des grandes marques françaises et internationales et respecte les normes européennes Reach ».
Deux blousons pour homme, inspirés de modèles militaires américains des années 1920, l’un à boutons et l’autre à fermeture à glissière, ont donc été mis au point et proposés, au prix imbattable de 249 euros, pendant un mois sur la plateforme de crowdfunding Kickstarter avec un film de présentation. « La chèvre velours était un bon compromis qualité prix, plus compétitive que l’agneau. Nous l’avons déclinée en trois couleurs, bleu marine, vert canard et cognac » éclaire le jeune entrepreneur.
Au bout d’un mois, aux alentours de la mi-juillet, et cinq cent cinquante exemplaires commandés, la prise de commandes a été stoppée. « Pour recruter nos clients nous avons informé la communauté de Cuisse de Grenouille mais avons aussi communiqué sur les réseaux sociaux, Facebook et Instagram. L’idée était de leur faire profiter d’une opportunité, comme un bon plan entre amis » déclare notre interlocuteur. Trois mois plus tard, le temps de tanner les peaux, de les poncer, de les teindre et de fabriquer les pièces, les clients ont reçu leurs blousons, chacun frappé du sceau de l’ouvrier qui l’a confectionné. « Nous voulons aussi aller vers un business plus éco-responsable. Ce système évite une surproduction » ajoute ce citoyen de la planète. Une démarche juteuse et vertueuse donc, qui devrait reprendre début 2019.
Rédaction François Gaillard
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