En France, les « ecological native brands » comme Shunkfunk (SKFK) ou Hopaal à Biarritz « qui veulent tout faire de façon écologique » ont intégré le service, et un pure player connu est à l’essai, confie la responsable de ce marché Clémence Avignon. Les marques de mode ou de luxe telles que Ganni parmi la centaine de clients BtoB, avec des produits qui ne nécessitent pas de protection rigide, sont visées en premier lieu, mais les concept-stores pourraient bien rejoindre l’initiative prochainement. Seule exigence, une quantité minimale de 100 pièces illimitée dans le temps. Aussi certaines marques n’hésitent pas à mettre les consommateurs finaux à contribution. « C’est 3 euros le sac et pour le réutiliser il faut le recommander mais beaucoup de marques proposent le colisage soit en usage unique gratuit soit en usage renouvelable écologique en option payante. C’est le cas d’Hopaal dont le taux de sélection est de 65% parmi ses clients », précise Clémence Avignon. Un double bénéfice pour la marque qui non seulement n’a pas de frais à avancer mais fait des économies puisqu’elle a moins d’emballages à usage unique à acheter. De quoi anticiper la législation future, qui comme en Allemagne prévoit de taxer les entreprises sur ces derniers.