Comme le souligne le British Fashion Council (BFC), pour cette édition de crise il s’agissait pour la Fashion Week londonienne d’offrir en partage l’énergie créative de sa résilience et sa capacité à inventer de nouveaux modèles. Traditionnellement consacré à la mode féminine, l’agenda de cette Fashion Week de septembre a été intentionnellement “gender neutral”, c’est-à-dire sans distinction de sexe, mettant en avant à la fois des collections hommes, femmes ou mixtes. A été acté que, désormais, toutes les semaines de la mode de Londres suivront ce même modèle. Seuls sept défilés et évènements ont eu lieu en physique. Les lives d’une vingtaine de show ont été retransmis en ligne. 50 autres ont été 100% numériques. « La force de résistance de la London Fashion Week, c’est son insatiable volonté d’expérimentation », déclare le journaliste Dylan Jones, avant d’ajouter : « je ne dirai pas que ces défilés sont expérimentaux, je les qualifierai de modernes ». Londres, en regard de New York, Milan et Paris, se veut la pouponnière des jeunes talents et s’enorgueillit d’être le berceau de l’excentricité et de la radicalité.