Trois piliers économiques
Le modèle économique d’ArtyMetia repose sur trois piliers. En s’abonnant à la plateforme, les donneurs d’ordre auront accès aux 3 500 ateliers de savoir-faire susceptibles de les aider à enrichir leurs réalisations de prestige (villas, hôtels, yachts…). Professionnels et particuliers pourront par ailleurs y acheter des pièces uniques réalisées par un ou plusieurs artisans. Comme cette malle de voyage qui associe base en bois, gainage en cuir et “quincaillerie de luxe” (angles en laitons, fermoirs, etc.). Cette oeuvre sera identifiée par un NFT, véritable carte d’identité virtuelle indiquant l’artisan qui l’a façonnée, son poids, les matières utilisées, la durée de fabrication… Enfin, troisième pilier, une mise en relation sur devis (payante) est proposée avec une base de 1 500 restaurateurs capables de ressusciter sacs, bijoux vintage et tout autre objet précieux. « Nous orientons le client vers la bonne personne, comme les ateliers sous-traitants de Vuitton par exemple », explique Dominique Prost.
Outre un financement par ses deux co-fondateurs, ArtyMetia fait aussi appel au crowdfunding, via la plateforme We Do Good, pour appuyer son essor. Une première levée de fonds, réalisée de juin à septembre 2022 auprès du grand public, a pour objectif d’atteindre 150 000 euros. La seconde, menée de février à avril 2023 auprès d’investisseurs plus importants, vise le million d’euros. Mise en ligne de la plateforme : décembre 2022.
Inscrivez-vous à la Newsleather pour recevoir nos articles à votre rythme et selon vos préférences de thématiques.